B- Se présenter par cas clinique

Soigner ensemble en psypérinatalité
Marseille 20 septembre 2019
9h-12h

B-1 Au cœur de l’Unité de soin et accompagnement précoce (USAP) en service de suites de naissance (Hôpital femme-mère-enfant HFME du CHU de Lyon) : trois trajectoires possibles pour les bébés et les parents

Amélie Clément, pédopsychiatre amelie.clement@chu-lyon.fr
Caterina Maggi-Perpoint, pédopsychiatre caterina.maggi-perpoint@chu-lyon.fr
Anne Villand, pédopsychiatre anne.villand@chu-lyon.fr
Unité de soin et accompagnement précoce (USAP)
Service de psychopathologie du développement
Hôpital femme-mère-enfant
59, Boulevard Pinel 69677 Bron

L’USAP, ouverte depuis trois ans dans le service de suites de naissances de l’HFME du CHU de Lyon, intervient en post-natal immédiat avec une durée moyenne de séjour 10 à 12 jours. L’équipe est multidisciplinaire : sages-femmes, infirmières puéricultrices formées à la pédopsychiatrie, psychomotricienne, pédopsychiatres, obstétricien, pédiatre et assistante sociale, pour que l’attention soit centrée tant sur le psychique que sur le corporel. L’USAP est constituée de quatre lits et ses berceaux et propose une prise en charge obstétricale et psychique conjointe, en post-partum immédiat. Près de 400 dyades ont été accueillies depuis l’ouverture.
C’est dans l’entre-deux (pas encore dans la maison, hors du ventre maternel) que s’inscrit notre projet de soin, sur une temporalité longue pour une maternité et courte pour la pédopsychiatrie.

L’écoute du discours maternel et parental, l’observation du bébé, des parents et de leurs interactions, la reprise en équipe des processus psychiques qui se déploient chaque jour, permettent un soutien ajusté à la parentalité et un accompagnement attentif et contenant, ajusté et effectif, des prémisses de la mise en place de la nouvelle configuration familiale. La plupart des mères accueillies ont été en difficulté de rêverie pendant la grossesse : grossesse précédée d’une expérience de mort fœtale, accouchement traumatique, histoire maternelle marquée par les ruptures, la discontinuité, l’insécurité ou encore maladie psychiatrique grave. En fonction de la clinique, l’équipe va ajuster son positionnement et sa prise en charge :
–  Cet accompagnement est un temps de soin suffisant quand il s’agit de transformer une expérience passée traumatique : dans ce cas, le relais se fait vers les ressources médicosociales du secteur, PMI, associations de soutien à la parentalité, médecin traitant…
– Travail de relais précoce vers un soin périnatal auprès de nos partenaires lorsque nous voyons que les distorsions relationnelles impactent déjà le bébé ou que les difficultés psychiques maternelles sont trop fortes : le lien étroit que nous avons tissé avec les unités de soins périnataux ambulatoires ou les hôpitaux de jour se révèle alors précieux.
– Enfin, accompagnement d’un placement quand les observations de l’équipe et les temps de synthèse avec les partenaires conduisent à la prise de conscience pour l’ensemble des acteurs du soin (ainsi que souvent pour la mère elle-même) qu’un retour du bébé au domicile parental est impossible.
Nous illustrerons ces trois situations-type par des cas cliniques issus de notre pratique quotidienne.

B2- Présentation de l’hôpital de jour mère-bébé du Centre hospitalier du  Vinatier et d’un cas clinique illustrant l’articulation de soins nécessaire à une prise en charge périnatale optimale pour la dyade

Nathalie Elbaz-Cuoq, psychiatre nathalie.elbaz-cuoq@ch-le-vinatier.fr
Gaspard Prunayre, psychiatre gaspard.prunayre@ch-le-vinatier.fr
Hôpital de jour Serge Lebovici Centre hospitalier Le Vinatier
95, boulevard Pinel 69678 Bron

Après deux grossesses traumatiques marquées par des décompensations délirantes majeures et une séparation brutale et durable avec ses enfants, une issue différente est-elle possible ?  Nous aborderons les différentes étapes de prise en charge de cette patiente pour sa troisième grossesse dans chacun des services l’ayant accompagnée (psychiatrie de l’adulte, unité Serge Lebovici, maternité et pouponnière).

B-3 Soutenir le lien mère-bébé en équipe pluridisciplinaire dès la période prénatale : l’expérience de l’Hôpital mère-enfant de l’Est parisien (HMEEP)

Marion de la Taille, sage-femme
Clémentine Henri, sage-femme
Caroline Maugez, psychologue clinicienne
Catherine Novel, auxiliaire de puériculture
Unité d’hospitalisation temps plein
9, rue des bluets 75011 Paris

Les   unités   d’hospitalisation   mère-bébé   se   sont   initialement   développées    autour de l’accompagnement du lien mère-enfant dans des situations de pathologie psychiatrique maternelle, en période post-natale. Certains services, tels que les unités de soins de suite périnatals, ont choisi d’élargir leurs indications à des situations de vulnérabilités variées et parfois associées (psychiatriques, somatiques et addictologiques) et de proposer à certaines femmes un accueil en hospitalisation complète dès la période prénatale. L’HMEEP, ouvert en 2010, propose ainsi des soins personnalisés et un accompagnement pluridisciplinaire à la naissance et à la parentalité, à six femmes enceintes, hospitalisées à temps plein. A partir de quelques situations cliniques illustratives de notre travail, nous montrerons comment cet accompagnement pluridisciplinaire prénatal permet de soutenir le lien mère-bébé et se montre souvent précieux pour préparer au mieux le projet de soins post-natal, que celui-ci se poursuive au sein de l’unité post-natale de notre service ou au sein d’autres services partenaires.

I- Quelques recherches II

Soigner ensemble en psypérinatalité
Marseille 20 septembre 2019
9h-12h

I-1- La spirale interactive et la recherche

Anne-Laure Sutter-Dallay, psychiatre et pédopsychiatre alsutter@ch-perrens.fr
Centre hospitalier Charles-Perrens
121, rue de la Béchade 33 076 Bordeaux

La psychiatrie périnatale allie la prise en compte des spécificités des troubles mentaux survenant à cette période de la vie à celle de la continuité développementale du bébé et du risque de « transmission » génétique, épigénétique, interactif, ou identificatoire (…). Les soins conjoints, associant un objectif curatif -parent malade- à des objectifs de prévention -processus de parentalisation, relations parents-enfants, développement de ces nourrissons vulnérables- se fonde sur une réflexion bénéfice-risque complexe et multidisciplinaire.
L’objet de cette communication sera de mettre en perspective les réflexions et les moyens mis en œuvre par les chercheurs fondamentalistes et cliniciens en santé mentale et psychiatrie périnatale pour explorer au mieux cette complexité de la spirale interactive.

I-2 La recherche en unité de psychiatrie périnatale

Florence Gressier, psychiatre florence.gressier@aphp.fr
Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations (CESP), Inserm, Unité mixte de recherche (UMR) 1178, Université Paris-Sud
Unité de psychiatrie périnatale Service de psychiatrie Hôpital de Bicêtre
Hôpitaux universitaires Paris-Sud
Assistance publique-Hôpitaux de Paris
78, rue du Général Leclerc 94270 Le Kremlin-Bicêtre

Nous nous proposons de faire une mise au point sur les principaux résultats de la recherche menée en unité mère-bébé temps plein.
Nous présenterons plus spécifiquement les résultats obtenus à partir de la cohorte mise en place par le Groupe des unités mère-bébé et la Société Marcé francophone (SMF). Les données portent sur 1439 mères hospitalisées conjointement avec leurs bébés, pendant au moins 5 jours, dans une des unités mère-bébé temps plein de France et de Belgique. Soixante-sept pour cent des mères ont une absence de symptôme ou une amélioration clinique nette à la fin de l’hospitalisation. Nous présenterons les facteurs associés à une séparation précoce mère-bébé qui intervient dans 15% des cas. Deux sous-groupes ont bénéficié d’une analyse spécifique : les mères avec un trouble psychotique chronique et celles avec un trouble bipolaire.
Nous avons également conduit une analyse des facteurs de risque de suicidalité en période périnatale. Les complications néonatales ont été étudiées et notamment le possible rôle des psychotropes durant la grossesse, mais également du diagnostic psychiatrique et de la décompensation pendant la grossesse.
Ces recherches montrent l’importance du dépistage en psychiatrie périnatale. La prise en charge se doit d’être multidisciplinaire et de débuter le plus précocement possible, en pré-conceptionnel.

I-3 Pratique de la recherche et recherche de la pratique en unité ambulatoire de psychiatrie périnatale.

Jacques Dayan, professeur de pédopsychiatrie
Unité de psychologie et de psychiatrie périnatale (UPPP) (Rennes 1)
Unité Inserm u1077 – Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine – UMR Inserm-Ecole pratique des hautes études (EPHE)

Les modalités de fonctionnement des unités de soins conjoints ambulatoires sont très variables selon les territoires.
Nous présentons un travail de recherche qui a fait l’objet d’une thèse dont l’objectif était de montrer clairement le but et les modalités de fonctionnement de l’UPPP.
À partir de cet exposé, nous réfléchissons sur les voies offertes quant à la pratique de la recherche dans ces unités.

H- Quelques recherches I

Soigner ensemble en psypérinatalité
Marseille 20 septembre 2019
9h-12h

H-1 « Kit dépression/retrait » : comment prévenir tôt les futurs troubles de l’interaction mère-bébé ?
Constellation prédictive en post-partum immédiat : création d’un kit à l’usage des praticiens de santé primaire (PMI, TISF, médecins libéraux, généralistes, pédiatres, sages-femmes)

Joëlle Rochette-Guglielmi, docteur en psychologie 
Chercheur associée au Centre de recherche en psychologie et psychopathologie clinique (CRPPC) Université Lumière-Lyon 2
joellerochette@aol.com

Selon le nouveau paradigme des origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD), la période du post-partum immédiat (PPI) incluse dans la fenêtre sensible dites des « 1000 jours » est cruciale pour le développement. L’épigénome du bébé -en attestent des cicatrices épigénétiques – y est particulièrement sensible à l’environnement biologique et psycho-affectif. Or 20 % des mères présenteront- de novo -un trouble psychique propre à affecter durablement le devenir du lien, et du bébé. Du trouble anxio-dépressif « léger », aux épisodes dépressifs majeurs, des pathologies « sévères » au drame du suicide puerpéral, rare, mais première cause de mortalité maternelle dans la première année, un changement de vertex pour la prévention précoce s’impose.
Nos précédents travaux et publications ont dégagé « une constellation prédictive » de facteurs de risque à type de conjonction entre dépression maternelle et retrait du bébé, spécifique au PPI. À l’avenir, une phase d’expérimentation probante du « Kit dépression/retrait » est envisagée, et elle nécessite le recrutement et la formation de 40 praticiens expérimentés. Elle vise à déstigmatiser les maladies psychiques périnatales et à fournir aux soignants de santé primaire un outil d’application simple – dans le cadre des consultations obligatoires – pour renseigner, sans dramatisation mais sans négligence – la question de la souffrance psychique et orienter les dyades vers une offre de soin gradué. La phase suivante, défi lancé, verra l’élargissement de cette pratique… Et la suivante son inscription dans un carnet de santé ?

H-2 Évaluation de la prise en charge des grossesses compliquées d’un syndrome transfuseur-transfusé (STT) au sein d’un centre de compétence à travers le vécu maternel.

Yolaine Martin, psychiatre martin.y@chu-toulouse.fr
Unité mobile de psychiatrie périnatale
Maternité du CHU de Toulouse Hôpital Paule-de-Viguier
330, avenue de Grande-Bretagne TSA 70034 – 31059 Toulouse cedex 9
Marion Groussolles, gynécologue obstétricien groussolles.m@chu-toulouse.fr
Échographie et diagnostic prénatal Pôle femme-mère-couple
Hôpital Paule-de-Viguier
330, avenue de Grande-Bretagne TSA 70034 – 31059 Toulouse cedex 9

La découverte d’un syndrome transfuseur-transfusé (STT) fait basculer la grossesse gémellaire dans le champ de la pathologie et confronte les devenant-parents à l’incertitude du diagnostic anténatal. Certains auront à faire face à la perte d’un de leur jumeau, d’autres aux complications de la prématurité. Parce que ces grossesses sont à l’origine d’un bouleversement psychique sans précédent, elles recueillent l’attention des professionnels de la santé mentale au sein des maternités. A travers un questionnaire envoyé, nous avons recueilli le vécu de 23 mères prises en charge sur la maternité Paule -de-Viguier de Toulouse. Il ressortait de nos résultats les répercussions à moyen et long terme du STT et ses conséquences. L’impact de la prématurité est prégnant sur les liens précoces et la relation aux bébés, et l’ombre de la mort périnatale pèse encore bien après la naissance. Cette étude préliminaire nous a permis de définir un nouveau questionnaire afin de comparer nos résultats à un effectif plus large au niveau national et d’étendre nos propositions d’accompagnement venant ainsi soutenir l’attention que nous portons, professionnels du soin en maternité, aux mouvements psychiques qui accompagnent la grossesse et ses complications, ainsi qu’aux interactions très précoces qui occurrent entre la mère et son fœtus.

H-3 Convergence entre les centres maternels et la pédopsychiatrie périnatale : vers une nécessaire adaptation des prises en charge pédopsychiatriques mère-bébé ?

Marie-Camille Genet, psychologue et docteur en psychologie mcgenet@gmail.com
L’Aubier Etablissement public de santé (EPS) Erasme Pôle 92I07
121 bis, avenue du Général Leclerc 92340 Bourg-la-Reine
Nathalie Le Roux, puéricultrice,
Pédopsychiatrie périnatale unité mobile et maternité (PPUMMA)
PPUMMA EPS Erasme Pôle 92I07
121 bis, avenue du Général Leclerc 92340 Bourg-la-Reine
Anne Bobin-Bègue, maître de conférences des universités (MCU)
Laboratoire Éthologie Cognition Développement (LECD)
Université Paris-Nanterre

Notre réflexion concerne les problématiques rencontrées par l’Unité de pédopsychiatrie périnatale mobile en maternité (PPUMMA) (et parfois celle de l’Aubier) en lien avec les prises en charge des dyades accueillies en centres maternels et reçues dans le cadre d’une convention de partenariat. Cette réflexion s’appuie sur une synthèse de la littérature et sur les évaluations (New-Born Assessment Scale NBAS de Brazelton, échelle de Brunet-Lézine) des bébés accueillis avec leur mère réalisés lors des consultations.
Face à la prévalence élevée (rapport de la DASES, 2006) des troubles psychiques des résidentes (mères), les missions des centres maternels sont mises à mal car ces centres sont peu voire pas du tout médicalisés. Le manque de sensibilisation de leur personnel aux soins pédopsychiatriques et psychiatriques ne leur permet pas d’appréhender des souffrances psychiques très présentes mais souvent peu explicites, complexes, peu verbalisées, en lien avec la précarité psychique maternelle par ailleurs grandissante. Rendre possibles les soins psychiques pour ces femmes, qui y souvent « réfractaires », et pour leur enfant constitue donc un enjeu et nécessite des ajustements constants, notamment du cadre de consultation. Ces situations de précarité psychique ne peuvent pas être traitées comme des situations de psychothérapies typiques car ce qui les constitue habituellement (le cadre, le symptôme et la demande) n’est pas suffisamment, voire pas du tout, identifié. La carence et les symptômes en négatif sont souvent au centre de la problématique.
Si la pédopsychiatrie périnatale apparait être une des réponses adaptées à la question du soin psychique de ces dyades complexes, la place de la psychiatrie de l’adulte reste à définir ainsi que la prise en compte effective d’un partenariat étroit avec les professionnels des centres maternels.

C- Soins gradués coordonnés

Soigner ensemble en psypérinatalité
Marseille 20 septembre 2019
9h-12h

C-1 Du repérage précoce à la prise en charge, existe-t-il un parcours de soin efficient des psychoses puerpérales ?

Nathalie Lampre, infirmière
Camille Gianesini, infirmière
Filière de psychiatrie périnatale (Dr Christine Rainelli) christine.rainelli@ch-esquirol-limoges.fr
Unité mère-bébé temps plein
Pôle universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (PUPEA)
Centre hospitalier Esquirol
15, rue du Dr Raymond-Marcland 87025 Limoges Cedex

Alors que notre filière de psychiatrie périnatale nous paraissait tout à fait efficiente dans la mise en place des dispositifs tant dans le domaine du repérage des situations à risque que du soin et des coordinations avec les professionnels de terrain, nous constatons depuis quelques mois la réapparition chez des femmes venant d’accoucher, des décompensations de type « psychose puerpérale ».
Nous avions, jusqu’alors, pensé que nos actions très précoces autour des situations repérées abrasaient l’évolution, précédemment inéluctable, vers ces tableaux cliniques.
A partir de plusieurs situations que nous allons développer, nous nous interrogeons avec nos partenaires engagés dans ces parcours de soins, sur l’existence d’éventuels éléments qui auraient pu éveiller notre vigilance.

C-2 Quand corps et psyché s’emmêlent : apport d’un accompagnement commun (psychologique, pédopsychiatrique et pédiatrique) du pré au post-partum

Justine Perotin, psychologue clinicienne justine.perotin@aphp.fr
Emmanuelle Letamendia, pédiatre
Unité kangourou
Hôpital Antoine-Béclère AP-HP
157, rue de la Porte de Trivaux 92140 Clamart
Bénédicte Goudet-Lafont, pédopsychiatre
Marie Schneider, pédopsychiatre
Unité mobile d’urgence de psychiatrie périnatale en maternité (PPUMMA)
Etablissement public de santé (EPS) Erasme Pôle 92I07
121 bis, avenue du Général Leclerc 92340 Bourg-la-Reine

La période périnatale amène les futurs parents à rencontrer régulièrement des professionnels de santé, et constitue un moment privilégié pour identifier les signes de vulnérabilité et initier des mesures préventives et/ou thérapeutiques pour ces patientes qui sont dans une phase de sensibilité psychique plus importante. Le partenariat entre l’unité PPUMMA, le psychologue de la maternité et l’équipe de l’unité kangourou au sein des suites de couches permet la mise en place d’un parcours fléché pour les patientes les plus fragiles.
En effet, les patientes reçues en consultation d’accueil et d’orientation présentant des symptômes ou des antécédents d’épisodes psychiatriques, des antécédents de parcours ASE, de parcours migratoires traumatiques ou qui en font simplement la demande, sont programmées sur la consultation psychologique de la maternité.
Après rencontre et évaluation par les psychologues de la maternité, certaines patientes peuvent être orientées auprès d’un pédopsychiatre de l’équipe PPUMMA pour une évaluation spécifique des troubles maternels sévères, une orientation vers des structures spécialisées voire la mise en place d’un suivi transitoire au sein de l’équipe. Ce travail vise, à plus long terme, la prévention des risques psychiatriques pour l’enfant.
Les staffs médico-psycho-sociaux, qui ont lieu tous les mois, permettent que l’ensemble des acteurs en lien avec la patiente puissent se réunir afin de discuter des modalités d’accueil de la dyade/triade en suites de couche.Enfin, l’accueil à l’unité kangourou des patientes qui auraient besoin d’un soutien plus important tant psychique que physique et/ou d’un accompagnement plus soutenu des interactions avec leur bébé se fait directement après l’accouchement. La présence contenante des soignants dans l’unité permet une observation fine de ce qui se joue entre la mère et le bébé, observation essentielle pour la mise en place de projets de sortie cohérents. Pour certaines patientes, un entretien pédiatrique anténatal et une visite de l’unité kangourou sont organisés en fin de grossesse pour préparer l’accueil et l’accompagnement mère-enfant.
Après le parcours de soin entre le premier rendez-vous et la sortie de la maternité en postnatal, nous exposerons deux cas cliniques permettant de mettre en avant les atouts et les limites du dispositif ouvrant la discussion à une amélioration possible et les projets à venir.

C-3 Le réseau périnatal universitaire genevois – Suisse

Nathalie Nanzer, pédopsychiatre nathalie.nanzer@hcuge.ch
Guidance infantile
Service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SPEA)
Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
41, chemin des crêts de Champel 1206 Genève
François Hentsch, pédopsychiatre françois.hentsch@hcuge.ch
Accordages- unité d’hospitalisation de jour du SPEA,
Département de la femme, de l’enfant et de l’adolescent (DFEA),
HUG Située en-dessous du Jardin d’enfants thérapeutique
Villa Maurer 2, avenue Louis-Aubert 1206 Genève
Autres structures représentées (HUG) :
– Pédopsychiatrie de liaison, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, HUG eve.henzen@hcuge.ch
– Unité de périnatalité, service d’obstétrique, HUG manuella.epiney@hcuge.ch
– Psychiatrie de liaison adulte, service de psychiatrie de liaison et de crise, HUG lamyae.benzakour@hcuge.ch
– Service de développement et de croissance, lits d’hospitalisation pédiatriques, HUG stéphane.sizonenko@hcuge.ch
– Service des spécialités psychiatriques, HUG jean-michel.aubry@hcuge.ch

Les soins psychiques au parent et au bébé pendant la période périnatale mettent les professionnels face à de multiples défis :

  • Risques/bénéfices maternels, fœtaux et néonataux des traitements psychotropes et psychothérapeutiques
  • Importance et difficultés des collaborations entre multiples professionnels
  • Conciliation des soins au parent et à l’enfant, des soins somatiques, psychiatriques et sociaux, du pôle des « soins » avec le pôle « protection de l’enfant »
  • Continuité des soins entre prénatal et postnatal, entre hospitalier et ambulatoire
  • Mode de transmission des informations
  • Importance du travail de liaison et du travail indirect du psychiatre et du pédopsychiatre
  • Valorisation des actes « informels » en l’absence du patient et des réunions interprofessionnelles
  • Difficultés de financement des soins précoces
  • Enjeux émotionnels intenses suscités par cette population auprès des soignants

Dans notre présentation, nous déclinerons ces différents points en décrivant le développement du réseau genevois de périnatalité :

  • Programme de soin transversal développé aux HUG avec la participation d’autres institutions et structures cantonales
  • Consultation prénatale obstétricale spécialisée
  • Entretien prénatal et, depuis peu, postnatal
  • Colloque pluridisciplinaire de périnatalité
  • Liaison pédopsychiatrique et psychiatrique
  • Solutions intermédiaires pour les dyades à risque : prolongation des hospitalisations à la maternité, hospitalisation des bébés à l’unité de développement
  • Lits mère-bébé en psychiatrie adulte
  • Hôpital de jour parent-bébé
  • Pédopsychiatrie ambulatoire de la dyade : psychothérapies mère-bébé, psychothérapie centrée sur la parentalité, groupes mères-bébé
  • Réseau troubles de l’humeur et périnatalité

Nous évoquerons les questions et difficultés rencontrées ainsi que les défis pour le futur.

A- De l’ambulatoire au dispositif gradué (Dispositifs interinstitutionnels I)

Soigner ensemble en psypérinatalité
Marseille 20 septembre 2019
9h-12h

A-1 Un accueil parents-bébé sans rendez-vous

Marie Gentil, sage-femme marie.gentil@chlcdijon.fr
Stéphanie Dupuis, psychologue
Unité père-mère-bébé (UPMB)
Centre hospitalier La Chartreuse
1, bd Chanoine Kir 21000 Dijon

Nous présentons un dispositif d’accueil sans rendez-vous hebdomadaire du post-partum immédiat aux 12 mois de l’enfant. Cet accueil permet un accompagnement de la période la plus précoce jusqu’au cheminement des premières séparations. La participation, le nombre de séances et la fréquence sont laissés au libre choix des parents, ce qui permet qu’ils se l’approprient en fonction de leurs besoins : aide pour rompre l’isolement, conseils, réassurance, présentation de leur bébé, ébauche des premières séparations…

Nous sommes quatre professionnelles (infirmière, éducatrice spécialisée, psychologue et sage-femme) à accueillir et prendre soin de ces duos ou trios. Ce temps permet à la fois un accompagnement et un soutien dans les contextes de vulnérabilités psychiques périnatales mais également une observation du lien qui se tisse ou non, des régulations tonico-émotionnelles du bébé et de la santé psychique des parents et, si besoin, de favoriser l’accès aux soins psychiques plus individualisés et de coordonner la prise en charge avec d’autres professionnels du réseau.

A-2 L’Unité parents-nourrisson (UPN) : exemple d’organisation pour une prise en charge précoce des difficultés chez le tout petit

Marie-Joëlle Hervé, pédopsychiatre
Laurence Hébrard, pédopsychiatre
Frédérick Russet, psychologue f-russet@chu-montpellier.fr
Corine Bompard, infirmière
Unité parents-nourrisson CHU Montpellier-Service de médecine psychologique des enfants et adolescents (SMPEA) St Eloi
Unité jeunes enfants (UJE)
80, avenue Augustin-Fliche 342095 Montpellier

L’Unité parents-nourrisson fait partie de l’Unité de jeunes enfants du SMPEA au CHU de Montpellier. C’est une unité de soin d’hôpital de jour créée en 2013 afin de répondre aux besoins en soins médico-psychologiques des enfants de 0 à 18 mois et de leur famille.

Face au constat que des enfants d’un âge souvent avancé venaient consulter pour des troubles dont les signes étaient pourtant déjà présents dans la première année de vie, l’objectif principal était de pouvoir favoriser un dépistage et une orientation plus précoces, ainsi que de développer la prévention dans des situations à risque pouvant évoluer vers un trouble ultérieur. L’UPN reçoit des nourrissons qui présentent un trouble fonctionnel (pleurs inconsolables, troubles du sommeil, troubles du comportement alimentaire), des particularités dans le développement (particularités dans la communication, trouble de la sensorialité, coordination motrice non harmonieuse) ou des troubles relationnels précoces. L’équipe peut aussi être interpellée dans des cas de situations à risque (par exemple, vulnérabilité parentale).

Une organisation spécifique a été mise en place afin de permettre une réponse rapide à la demande, ce que ne permettait pas le circuit habituel de demande de consultations. L’accès à l’unité se fait sans orientation nécessaire par un acteur de première ligne. L’enfant et ses parents sont d’abord reçus par une puéricultrice ou une éducatrice de jeunes enfants, qui évaluent la demande, la situation et le développement du bébé. Toutes les situations sont ensuite discutées en réunion d’équipe pluridisciplinaire (incluant soignantes, pédopsychiatres, psychologues, rééducateurs) et donnent lieu, soit à un complément d’évaluation si nécessaire, soit à des indications thérapeutiques : arrêt, relais sur l’extérieur, poursuite des soins à l’UPN.

L’introduction de nouvelles techniques d’évaluation et de soins était le second objectif visé : cotation de l’échelle Alarme Détresse Bébé (ADBB) ; travail sur l’oralité ; travail conjoint corps et communication mené par une psychomotricienne et une orthophoniste avec le bébé et les parents ; thérapie de guidance interactive.
Les intérêts et limites de ce dispositif seront discutés.

A-3 Fil-à-Fil : une équipe qui offre des soins hospitaliers et ambulatoires de la relation parents-bébé lorsque le parent est en souffrance psychique et/ou atteint d’une maladie mentale

Heidy Allegaert, médecin, psychanalyste h.allegaert@isosl.be
Anne Reinaers, pédopsychiatre, psychanalyste a.reinaers@isosl.be
Caroline Rinné, psychologue c.rinne@isosl.be
Fil- à-Fil ambulatoire Site SSM ACCoLADE
Rue des Bruyères, 127-1294000 Liège

Le service « Fil-à-Fil », situé à Liège en Belgique, est une unité de soin de la relation parents-bébé dans un contexte de souffrance psychique et/ou psychiatrique.

Notre équipe propose ce soin au sein de 4 dispositifs différents : en hospitalisation résidentielle (en psychiatrie) pour le parent (dans les prochaines semaines, l’entièreté du service sera dédiée à ce type de soin), en hôpital de jour, en ambulatoire, en service de santé mentale, à domicile. Plusieurs membres de l’équipe travaillent dans ces différents lieux afin d’assurer une continuité lors du passage d’un dispositif à un autre. Lors de la préadmission, le choix se fera en fonction de la situation et est modifiable en cours de suivi lors des évaluations régulières. La prise en charge peut débuter dès la grossesse et se poursuivre jusqu’aux 3 ans de l’enfant dans le secteur ambulatoire et jusqu’aux 5 ans dans le secteur hospitalier.

Les soins sont personnalisés (psychothérapies individuelles et de groupe, art-thérapie, psychomotricité, packings, ergothérapie, massages…). En journée, les enfants sont accueillis dans des locaux adaptés pour des séances thérapeutiques en présence de leurs parents. Le rythme et la fréquence des séances sont variables et individualisés.

La thérapie s’appuie sur des références analytiques et sur la méthode de l’observation selon Esther Bick. L’équipe se réunit chaque semaine lors du séminaire de lecture des observations réalisées durant les séances thérapeutiques et en présence d’un superviseur extérieur.

L’équipe pluridisciplinaire travaille en réseau périnatal (« Fil-en-strophe ») via des réunions trimestrielles avec les partenaires. Ces rencontres sont centrées soit sur une situation clinique commune à plusieurs services du réseau, soit sur un thème commun. Au cours de notre travail, nous « jouons » avec le lieu, l’environnement et l’espace pour en faire un « cocon » de contenance, afin que soient réunies les conditions idéales pour tisser le lien ténu et indispensable qu’est le lien parental. Nous soignons les troubles de l’attachement en faisant le pari que les enfants garderont une trace suffisamment sécurisante de la rencontre avec leur parent, une rencontre pensée et pansée, qui favorise le développement de l’enfant en lui offrant une relation d’attachement source d’autonomie. Notre dispositif thérapeutique de la relation parents-bébé sera présenté à travers des vignettes cliniques, des témoignages audio et vidéo de parents.

SOIGNER ENSEMBLE EN PSYPÉRINATALITÉ

19, 20 & 21 septembre 2019 – MARSEILLE

Psychiatrie, psychologie et santé mentale périnatales (psypérinatalité) : des dispositifs de soins conjoints, gradués, coordonnés pour répondre à une priorité de santé publique

Organisé par les équipes de soins conjoints hospitaliers et ambulatoires d’Avignon-Montfavet (Dr Bonnauron) et de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (Pr Poinso)

Avec le soutien de Maman Blues et du Collège de psypérinatalité et Avec la participation de la WAIMH France, de la Société Marcé francophone

Proposée par les unités de soins conjoints (parents-bébé) de France, de Belgique et de Suisse, ouvertes à tous les partenaires de ces unités, et à ceux qui veulent les découvrir, ces journées sont largement destinées à faciliter les échanges sur les pratiques en particulier le vendredi 20, en ateliers de 20 à 30 personnes présentant leur travail quotidien.

PROGRAMME AU 15 JUIN 2019
Jeudi 19 septembre matin

Matinée gratuite et en accès libre
Lieu : Amphithéâtre Toga
Dès 8h30 et toute la matinée Accueil des participants

9h30-12h – Pré-colloque (off)
– Conférence d’Alain Grégoire avec, pour animer la discussion : Raoul Belzeaux, Jean-Marc Chabannes, François Edouard, Sarah Sananès et Anne-Myrtille Rivoal.
sous la présidence de François Poinso
– (En parallèle, si une salle est disponible) : Oguz Omay, la PTI ou la virtuosité relationnelle.

Jeudi 19 septembre après midi
Lieu : Amphithéâtre Toga
13h30-15h30 Deux conférences de 45 minutes sur les dispositifs de soin
Introduction par Michel Dugnat et François Poinso
Denis MELLIER Cadre, dispositif, institution et réseau, quels liens ?
Antoine Guedeney : Fraiberg à Paris 15h30-16h Pause

16h-18h30 Présentation des deux types d’unités (ambulatoires et hospitalières)
16h-16h20
Sylvie Viaux : Les unités de soins conjoints ambulatoires : un état des lieux, une typologie, et des perspectives
16h20-16h40
Sylvie Nezelof : Les unités de soins conjoints hospitalières : un état des lieux et des perspectives
Suivies de 20 mn de questions

17h00-17h30
Elise MARCENDE*, Anne-Myrtille RIVOAL, Fabienne LACOUDE*, Cécile CROQUIN* : La parole des usagères
Suivies de 15 mn de questions

17h45-18h15Michel DUGNAT: Perspectives de la psypérinatalité (psychiatrie, psychologie, santé mentale périnatales, 2PSMP) en France
Suivies de 15 mn de questions

Vendredi 20 septembre
Quels outils  et expériences partager ?
Lieu : IFSI (métro Désiré-Clary)
20 ateliers simultanés, qui rassemblent plus de 55 communications longues permettant les échanges, et plus encore à venir…

Les inscriptions sont closes
Vous pourrez vous inscrire sur place, dans la limite des places disponibles.

Cliquez sur le titre pour accéder aux résumés des interventions

Des mises à jours ont été faites le 4 septembre 2019

ADe l’ambulatoire au dispositif gradué (Dispositifs interinstitutionnels I)

  • A-1 Un accueil parents-bébé sans rendez-vous
  • A-2 L’Unité parents-nourrisson (UPN) : exemple d’organisation pour une prise en charge précoce des difficultés chez le tout petit
  • A-3 Fil-à-Fil : une équipe qui offre des soins hospitaliers et ambulatoires de la relation parents-bébé lorsque le parent est en souffrance psychique et/ou atteint d’une maladie mentale

BSe présenter par cas clinique

  • B-1 Au cœur de l’Unité de soin et accompagnement précoce (USAP) en service de suites de naissance (Hôpital femme-mère-enfant HFME du CHU de Lyon) : trois trajectoires possibles pour les bébés et les parents.
  • B2- Présentation de l’hôpital de jour mère-bébé du Centre hospitalier du Vinatier et d’un cas clinique illustrant l’articulation de soins nécessaire à une prise en charge périnatale optimale pour la dyade
  • B-3 Soutenir le lien mère-bébé en équipe pluridisciplinaire dès la période prénatale : l’expérience de l’Hôpital mère-enfant de l’Est parisien (HMEEP)

CSoins gradués coordonnés

  • C-1 Du repérage précoce à la prise en charge, existe-t-il un parcours de soin efficient des psychoses puerpérales ?
  • C-2 Quand corps et psyché s’emmêlent : apport d’un accompagnement commun (psychologique, pédopsychiatrique et pédiatrique) du pré au post-partum
  • C-3 Le réseau périnatal universitaire genevois – Suisse

DFaire du lien en liaison

  • D-1 Expérience belge d’un trajet de soin pour l’accompagnement des femmes enceintes en contexte de vulnérabilité
  • D-2 Dispositif de consultation bi-focale à la maternité
  • D-3 Projet de soutien à la parentalité psychique et aux relations parents bébé, retour d’expérience

EConsulter ensemble

  • E-1 L’accueil périnatal en CMPE – Parcours de soins
  • E-2 Consultation multidisciplinaire précoce pour bébés grands prématurés et début des soins parents-bébé lorsque le bébé présente un évitement relationnel avant 8 mois  
  • E-3 Au plus près de la souffrance des corps et de la souffrance psychique … Réalité quotidienne de l’équipe de psychiatrie périnatale du CHU de Saint Étienne. 

FMieux connaitre le développement du bébé par l’image

  • F1- Questions pour des grands champions des petits
  • F-2 Apports de l’image dans le soutien à la parentalité, une action innovante ARS PACA/ARIP : démonstration par l’analyse coopérative d’un des onze films de la série «Tisser des liens » en présence de la réalisatrice, Valéria Lumbroso, réflexion partagée pour leur utilisation auprès de publics divers, et découverte participative, en présence du producteur délégué, Bernard Choquet (Créalis Média), d’un des deux pilotes de formation en ligne en cours de développement
  • F-3 Le projet PAPOTO (PArentalité POur TOus)

GNarrations et rêverie plurielle

  • G-1 D’une petite histoire à une grande aventure…
  • G-2 Capacité de rêverie plurielle et constellation narrative
  • G-3 Soin Berceuses en unité parents-bébé : présentation, échanges et partage autour de nos expériences et nos pratiques

HQuelques recherches I

  • H-1 « Kit dépression/retrait » : comment prévenir tôt les futurs troubles de l’interaction mère-bébé ?
  • H-2 Évaluation de la prise en charge des grossesses compliquées d’un syndrome transfuseur-transfusé (STT) au sein d’un centre de compétence à travers le vécu maternel.
  • H-3 Convergence entre les centres maternels et la pédopsychiatrie périnatale : vers une nécessaire adaptation des prises en charge pédopsychiatriques mère-bébé ?

IQuelques recherches II

  • I-1- La spirale interactive et la recherche
  • I-2 La recherche en unité de psychiatrie périnatale
  • I-3 Pratique de la recherche et recherche de la pratique en unité ambulatoire de psychiatrie périnatale.

JLa Guidance interactive : applications et perspectives en périnatalité

  • J-1 La thérapie de Guidance interactive (GI) : la force du moment présent
  • J-2 Utilisation de la Guidance interactive avec vidéo feed-back dans le stress post traumatique post natal
  • J-3 Guidance interactive auprès de dyades parents-enfants de moins de trois ans présentant un Trouble du Spectre Autistique (TSA) : l’intérêt d’une approche centrée sur les interactions précoces et la sensibilité parentale

Après-midi de 14h à 18h Ateliers simultanés

KRéflexivité critique (Dispositifs interinstitutionnels II)

  • K-1 Péril psychosomatique lors de l’accès à la maternité et fonction contenante du réseau de soin
  • K-2 Un partenariat entre psychiatrie de l’adulte et pédopsychiatrie en périnatalité
  • K-3 Les relations pluridisciplinaires à l’épreuve des cliniques périnatales : l’inter- et le trans- institutionnel
  • K-4 Requiem pour une unité liégeoise : quelle leçon ?

LSe présenter par projet

  • L-1 Accordages : naissance d’une unité de soins parents-bébé au sein des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG)
  • L-2 La spécificité du travail psycho-socio-éducatif auprès des mères isolées
  • L-3 L’hospitalisation temps plein : conjuguer être ensemble, bébé, mère, père et équipe de soins autour d’expériences partagées
  • L-4 Le postpartum : impact sur la parentalité et sur l’enfant : comment l’évaluer et intervenir ?

MDispositifs mixtes : ambulatoire et domicile, HDJ et domicile, HTP et ambulatoire

  • M-1 Winni-à-Dom : soins pédopsychiatriques de particulière intensité à domicile pour les troubles de la relation précoce parents-bébé
  • M-2 Du dedans au dehors, construction d’un puzzle familial complexe
  • M-3 Continuité des soins, continuité des soignants dans la prise en charge entre l’intra et l’extra hospitalier
  • M-4 un nid pour naître… ou comment l’équipe de l’UPE de Marseille soutient, accueille, accompagne les bébés à grandir (de leurs parents) et les parents dans leur parentalité…

NCollaborer entre… (Dispositifs interinstitutionnels III)

  • N-1 Histoire d’un partenariat en périnatalité psychique : évolution et aléas des années 1980 à nos jours
  • N-2 « Nora n’était pas attendue ! »
  • N-3 Expérience d’un partenariat PMI-pédopsychiatrie au sein d’un groupe thérapeutique mère-bébé
  • N-4 Identification et maillage comme modalités de soin en périnatalité

OLes observations et la guidance parentale

  • O-1 Le guide de Steinhauer, un outil d’évaluation multi-axial, pluri-professionnel, associant les parents
  • O-2 La périnatalité en PMI : penser le soin dans la prévention précoce. Regards de psychologues de l’ANAPSYpe
  • O-3 La guidance parentale et ses évolutions en service de pédopsychiatrie
  • O-4 Les groupes Pikler bébé-parents : un dispositif d’accueil insolite pour prendre soin du lien

PSocio-esthétique, langage du corps, art-thérapie et écriture : d’originales modalités de soin

  • P-1 Regards croisés sur la socio-esthétique en hôpital de jour mère bébé. Retour d’expérience.
  • Bénéfices. Perspectives
  • P-2 Le langage du corps dans le soin de la relation mère-bébé
  • P-3 Le travail de dentelle
  • P-4 La petite fabrique d’histoire de l’unité parents-bébé (UPB) : laboratoire du féminin en marge de l’être mère

QVaria

  • Q-1 « Accordanse » : une chorégraphie des interactions
  • Q-2 La salle d’éveil en unité parents-bébé : interactions croisées et jeux
  • Q-3 Un cadre d’éducation thérapeutique pour penser les soins conjoints maman-bébé en psychiatrie périnatale
  • Q-4 Prise en charge triadique des pères en unité mère-bébé : accompagnement des pères et dépistage de la dépression paternelle

RMigrations, traumatismes, accueils

  • R-1 Donner naissance en terre d’exil
  • R-2 Parcours migratoire et vécu traumatique d’une dyade mère-bébé : qu’est-ce qui fait lien, qu’est-ce qui fait soin ?
  • R-3 Centre d’hébergement maternel (Conseil départemental) et soins conjoints ambulatoires mère- bébé : quel partenariat, quelles missions, quels clivages ?
  • R-4 Accompagnement des bébés-mères et de leurs tout-petits

SNouveaux outils thérapeutiques : incidences sur les pratiques – remous dans l’institution

  • S-1 Carte blanche à…
  • S-2 Sarah Sananès et son équipe se sont formées ensemble à l’éthique de soin Pikler-Loczy.
  • S-3 Karine Ronen, Romain Dugravier et plusieurs soignants de l’équipe du Centre de psychopathologie périnatale de l’hôpital Sainte-Anne à Paris se sont formés à la Guidance Interactive
  • S4- Penser le bébé en équipe : la réunion clinique bébé

TImages et berceuses

  • TA-1 Lire le développement du bébé de la première année dans la relation avec le parent… et le chat: analyse collaborative de plusieurs très courts films, en présence de la réalisatrice Valeria Lumbroso (Cf. F-2)
  • TA-2 « Tisser des liens » entre professionnels et parents : mise en discussion avec les participants d’un des deux pilotes de formation présentés le matin (F-2)
  • TB-1 Echanges de pratiques autour des Soins berceuses existant ou à créer
  • TB-2 Venez jouer avec nous à « Bébé-Emoi » !

Samedi 21 septembre
Lieu : Amphithéâtre Toga
Matinée
Sous l’égide de l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale Assises de pysperinatalité (psychiatrie, psychologie, santé mentale périnatales-2PSMP)
En présence d’un directeur et d’un médecin d’ARS, d’un directeur d’hôpital, d’un représentant de l’administration centrale, d’un médecin responsable de PMI*

En présence d’un directeur et d’un médecin d’ARS, d’un directeur d’hôpital, d’un représentant de l’administration centrale, d’un médecin responsable de PMI*

9h-10h30
Table ronde entre les représentants des différentes sociétés scientifiques ayant constitué l’Alliance francophone en présence d’Alain Grégoire, président de la Global Maternal Mental Health Alliance
Présidée par Sylvain MISSONNIER*
Avec la FNAAP (François Edouard), le CNGOF (Israël Nisand), le Collège de psypérinatalité (Sarah SANANES), la FNAPSY (Claude FINKELSTEIN)

10h30-11h Pause

11h-12h30
Table ronde entre les représentants des sociétés envisageant de rejoindre l’Alliance francophone qui présenteront l’état de leur positionnement.
Présidée par Chantal ZAOUCHE*
Sont invités : la SFPEADA (Daniel MARCELLI), la WAIMH (Denis MELLIER), la SMF (Florence GRESSIER), l’Association des pédiatres ambulatoires (Catherine SALINIER), le Collège national des sages-femmes (Sophie GUILLAUME)*, BECO (Chantal ZAOUCHE)*…

12h30 Conclusion

Après-midi
Cartes blanches à des périnatalistes et à des psypérinatalistes que vous avez envie d’entendre (Envoyez vos suggestions à arip@wanadoo.fr)

* Sous réserve

Amphithéâtre Toga
Faculté de Médecine (Aix-Marseille Université)
27, boulevard Jean Moulin – 13005 Marseille
Métro ligne 1 « la Timone »

IFSI La Blancarde
59, rue Peyssonnel – 13003 Marseille
Métro ligne 2« Désirée-Clary »

JOURNEE DE « PSYPERINATALITE »

Nous sommes heureux de vous faire part et de vous inviter à la

JOURNEE DE « PSYPERINATALITE »
PSYCHIATRIE, PSYCHOLOGIE ET SANTE MENTALE PERINATALES (2PSMP)

SOIGNER LES PARENTS (malades psychiques)
POUR PRENDRE SOIN DES BEBES (en souffrance)
… Et inversement ?

Mieux répondre aux besoins de soins psychiques conjoints (parents-bébé) en développant une offre graduée et coordonnée promouvant l’égalité dans l’accès aux soins

Mercredi 5 Juin 2019 PARIS
Salle Laroque, Ministère des Solidarités et de la Santé
14, avenue Duquesne
75008 Paris (Métro Saint-François-Xavier ou Ecole Militaire)

Entrée gratuite/inscription obligatoire (nombre de places limité) en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://www.survio.com/survey/d/C3I4K8Q6L6B3R9C4F

SOUS L’EGIDE DE LA SOCIETE MARCE FRANCOPHONE ET DU GROUPE WORLD ASSOCIATION FOR INFANT MENTAL HEALTH (WAIMH) FRANCE

Programme provisoire :
Matinée : BESOINS ET ATTENTES
8h15 Accueil des participants
9h Introduction : (à préciser)
Présidence : (à préciser)
9h15-9h30 Valérie MEZGER (DR CNRS) : Stress foetal et épigénétique
9h30-9h45 Anne-Myrtille RIVOAL : Témoignage d’une mère ayant traversé une difficulté maternelle
9h45-10h30 Alain GREGOIRE : De l’expérience du Royaume-Uni à la Global Maternal Mental Health Alliance
10h30-11h : Pause
11h- 12h30

TABLE RONDE : ATTENTES ET RESSOURCES DES PARTENAIRES
Modération : Michel DUGNAT
Sylviane GIAMPINO (vice-présidente du Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge)
Israël NISAND (président du CNGOF)
Catherine SALINIER (représentante de l’AFPA-Association Française des Pédiatres Ambulatoires)
Olivier BERNARD (médecin responsable de la PMI des Bouches-du-Rhône)
Jean-François CESARINI (député de la première circonscription du Vaucluse)
Sophie GUILLAUME* (présidente honoraire du CNSF) ou un-e représentant-e
11h50 : Débat
12h30-13h30 : Repas

Après-midi : EXISTANT ET PERSPECTIVES
TABLES RONDES (TR)
13h30-14h00
TR1 : POINTS DE VUE DES SOCIETES SAVANTES
Modération : Sarah SANANES
Florence GRESSIER (présidente de la SMF)
Denis MELLIER (co-président de la WAIMH F)
14h00-14h45
TR2 : ASSOCIATIONS
Modération : Catherine MASSOUBRE
Cécile CROQUIN (MAMAN BLUES)
Claude FINKELSTEIN (FNAPSY-Fédération Nationale des Associations d’usagers de la PSYchiatrie)  Armelle BOISIVON (UNAFAM-Union Nationale des Associations des Familles et Amis de personnes Malades et/ou handicapées psychiques)
14h45-15h30
TR2 : ETAT DES LIEUX DE L’OFFRE DE SOINS
Modération : Katia JULIENNE
Sylvie VIAUX (pédopsychiatre, WAIMH-F), pour les unités de soins conjoints ambulatoires
Sylvie NEZELOF (pédopsychiatre, SMF), pour les unités de soins conjoints hospitaliers
François EDOUARD (FNAAFP/CSF-Confédération Syndicale des Familles), pour l’implication du métier de Technicien-ne en Intervention Sociale et Familiale-TISF
15h30- 16h15
TR3 : POUR UN PARCOURS GRADUE ET COORDONNE DE SOINS CONJOINTS
Modération : (à préciser)
Danièle CAPGRAS-BABERON (sage-femme) : Parcours de santé mentale de la femme enceinte
Pauline VIGNOLES (gynécologue-obstétricienne) : Pour la généralisation des staffs médico-psychosociaux
Eve LUMBROSO (pédopsychiatre) : Une unité de soins conjoints d’hospitalisation de jour et de soins ambulatoires
Anne-Laure SUTTER (pédopsychiatre) : Un dispositif gradué : de l’intervention à domicile à l’hospitalisation temps plein
Raoul BELZEAUX (psychiatre) : Une co-consultation psychiatre/pédopsychiatre antéconceptionnelle
16h15 : Débat général, Animation : Michel DUGNAT
16h45 : Conclusion : (à préciser)
Fin des travaux : 17h15

*Sous réserves

Bébé attentif cherche adulte(s) attentionné(s)

Les actes du 12ème colloque de périnatalité de l’ARIP sont paru aux éditions Erès
Un supplément numérique à télécharger gratuitement est également disponible ici

Michel DUGNAT

Avec la participation de Gisèle APTER, Ingrid BAYOT, Patrick BEN SOUSSAN, Anne BOISSEUIL, Ayala BORGHINI, Drina CANDILIS-HUISMAN, Nara Amalia CARON, Albert CICCONE, Yves CITTON, Cécile CROQUIN, Pierre DELION, Laurette DETRY, Emmanuel DEVOUCHE, Sarah DOMINGUEZ, Marc DOMMERGUES, Manuela FILIPPA, Frédérique GIGNOUX-FROMENT, Bernard GOLSE, Maya GRATIER, Jokthan GUIVARC’H, Marie-Aimée HAYS, Sophie JOLY, François JOUEN, Sid KOUIDER, Eliane KRTOLITZA, Laure LE TREUT, Catherine LE VAN, Denis MELLIER, Sylvain MISSONNIER, Michèle MOLINA, Gérard NEYRAND, François POINSO, Régine PRAT, Gérard REVEREND, Rita SOBREIRA LOPES, Amandine THIRIET, Sylvie VIAUX-SAVELON

Le terme « attention » peut s’entendre comme capacité de concentration de l’esprit sur un objet (la vigilance) ou comme disposition à prodiguer des soins (la prévenance ou le geste obligeant).

Dans ses deux acceptions, l’attention, fonction psychique essentielle, est au cœur de l’interaction parents-bébé. D’ailleurs, le bébé Sapiens naît non seulement avec une socialité joyeuse, mais avec des capacités d’attention que les parents connaissent, que les soignants de la périnatalité reconnaissent et que les travaux scientifiques des psychologues du développement confirment.

Dans une société en pleine mutation anthropologique, où l’attention (comme concentration) est sans cesse sollicitée, une attention (comme prévenance) bienveillante, continue et prévisible de la part des adultes (parents et professionnels) favorise le développement du bébé pour qu’il devienne un enfant et un adulte capable de se concentrer et attentif à lui-même et aux autres.

Approches scientifiques, points de vue psychanalytiques, outils d’observation et observation comme outil, regards citoyens, dispositifs institutionnels et techniques, enjeux éthiques dessinent un panorama foisonnant destiné à l’ensemble des professionnels de la périnatalité et de la petite enfance (puéricultrices, sages-femmes, éducatrices, techniciennes en intervention sociale et familiale, médecins et psychologues…)

Ouvrage publié avec l’ARIP.

https://arip.fr/wp-content/uploads/Bebe-attentif_NUMERIQUE_.pdf

ÉNIGMES DE LA DOULEUR ET DU PLAISIR CHEZ LE BÉBÉ … et après

Vendredi 15 et samedi 16 Novembre 2019

ATTENTION, DATE REPORTÉE AU 17 ET 18 JANVIER 2020
Le programme mis à jour sera bientôt disponible

En raison des événements à l’Université, suite à l’immolation d’un étudiant, la WAIMHM France ne peut avec le CRPPC raisonnablement assurer sans risque d’annulation de dernière minutes le colloque les vendredi 15 et samedi 16 novembre. Sa date est reportée.

La douleur n’a pas bonne presse ! Elle est même « scandaleuse » tant elle bat en brèche et offense nos tentatives           successives d’organisation,  individuelles et sociétales. Elle pulvérise les progrès de        l’individuation et le contrôle du sujet sur son destin somatique et groupal. Séisme sensoriel, qui engage le sujet sa vie durant, l’expérience de la douleur    décontenance et fait voler en éclat les limites.

Car au-dessus d’un certain seuil la douleur perd son caractère de « signal » pour devenir un non-sens (inaccessible à la narration), une expérience sans âge (car renvoyant aux confins de l’être et aux premiers corps à corps), sans bienséance ni convenance culturelle, « obscène » en quelque sorte ? La douleur est alors tenue hors champ, frappée par le déni et la forclusion.

A l’instar du plaisir, la douleur serait-elle pourvoyeuse de désordre et de remise en cause des pratiques ? La dénonciation des douleurs est toujours l’objet d’une certaine militance, d’une subversion.  Douleurs physiques et morales des bébés, droit à la douleur du deuil, douleur de l’exclusion et du « traitement silencieux » de l’ostracisme, douleur morale du vieillir, souffrance au travail. Le chiasme de la douleur, carrefour complexe entre le corps et le psychisme, l’individu et le groupe, l’organique et l’esprit,    s’avèrerait-il être une voie royale d’exploration de l’intrication psyché-soma ? L’expérience du bébé et du partage précoce des affects avec les « donneurs de soin » est-elle un « bon » paradigme ? Sans validation intersubjective par la reconnaissance d’autrui, la douleur dégénère et confine le sujet douloureux à l’isolement, à l’apathie psychomotrice, à la détresse, à la violence et à la répétition. 

La douleur comme le plaisir sont profondément inscrit dans la tessiture des premiers liens. Cette requête de validation de la douleur et de ses risques, étayée par des arguments scientifiques d’essence pluri-disciplinaire, est un cap important auquel nous convie ce colloque ou interviennent neurologues, obstétriciens, pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, psychanalystes, éthologues, et anthropologues.

Comprendre ces enjeux et intervenir dans la période précoce –préconisation que promeut la WAIMH F – devient un enjeu de santé publique, tant pour les praticiens de terrain – médecin généralistes, pédiatres, obstétriciens, psys.. , que pour l’organisation institutionnelle des soins, et reste un défi pour la recherche.

Campus Berges du Rhône 18 quai Claude Bernard, Lyon 7ème

Renseignements :  crppc@univ-lyon2.fr
www.waimh.fr

Corps, psyché et périnatalité

LES DEUXIÈMES RENCONTRES PÉRINATALITÉ AU CENTRE HOSPITALIER DES PYRÉNÉES

13 & 14 JUIN 2019
Salle de conférences – C.H.P. Pau

PROGRAMME
Jeudi 13 juin 2019
8h30 : ACCUEIL des participants en salle des conférences
9h00 : ALLOCUTIONS D’OUVERTURE
9h30 – 10h30 : GROSSESSE ET MALADIES AUTO-IMMUNES par le Pr David BRASSAT, neurologue au C.H.U. de Toulouse
Modérateurs : Dr Mickaël BONNAN, neurologue, chef du service Neurologie (unité neurovasculaire) du C.H. de Pau et Dr Caroline BOHEC, gynécologue, chef du service Gynécologie du C.H. de Pau
10h30 – 11h30 : VIGNETTE CLINIQUE par Chantal LALANNE, psychologue au C.H.P. de Pau
Modérateurs : Dr Mickaël BONNAN, neurologue, chef du service Neurologie (unité neurovasculaire) du C.H. de Pau et Dr Caroline BOHEC, gynécologue, chef du service Gynécologie du C.H. de Pau
11h30 : PAUSE
12h00 – 13h00 : LA PARENTALITÉ CHEZ LES MAMANS ISOLÉES par Gérard NEYRAND, sociologue
Modérateur : Dr Harald PERCHERON, pédopsychiatre au C.H.P. de Pau
13h00 : PAUSE DÉJEUNER
14h30 – 16h30 : LES OUTILS UTILISÉS EN PÉRINATALITÉ *
–HYPNOSE ET I.C.V. (Intégration du Cycle de Vie) par Corinne LAMARQUE, sage-femme à la maternité du C.H. de Pau et Catherine LAPUYADE, psychologue
Modérateur : Anne-Lise CHUILLON, cadre sage-femme à la maternité du C.H. de Pau et Chantal LALANNE, psychologue au C.H.P. de Pau
–E.M.D.R. (eye movement desensitization and reprocessing) par le Dr Emmanuel AUGERAUD, psychiatre au C.H.P. de Pau
Modérateur : Dr Harald PERCHERON, pédopsychiatre au C.H.P. de Pau
–HAPNOTHÉRAPIE par Anouck FONCHAIN, psychologue au C.H.P. de Pau
Modérateur : Dr Nathalie STREK, psychiatre au C.H.P. de Pau
–FOYER MATERNEL par Sandrine CHARUEL, psychologue au foyer maternel
Modérateur : Céline MAGNY, cadre sage-femme à la maternité du C.H. de Pau
–LE MICROBIOTE DE LA MAMAN ET DU BÉBÉ par le Dr Philippe BERTHELEMY, gastroentérologue au C.H. de Pau
Modérateur : Filoména BAYLE, psychologue au C.H.P. de Pau
–LES SOINS EN RÉA À LA P.M.I.
Modérateur : Dr Alexandra DAVID, néonatologiste au C.H. de Pau et Dr Isabelle ROQUE, pédiatre, responsable départemental de la P.M.I.

Vendredi 14 juin 2019
8h30 : ACCUEIL des participants en salle des conférences
9h00 – 10h00 : SOIGNER ET PRENDRE SOIN EN PÉRINATALITÉ par le Dr Michel DUGNAT, psychiatre au C.H.U. de Marseille
Modérateur : Dr Philippe WEISS, psychiatre au C.H.P. de Pau
10h00 – 11h00 : VIGNETTE CLINIQUE par Filoména BAYLE, psychologue au C.H.P. de Pau
Modérateur : Dr Philippe WEISS, psychiatre au C.H.P. de Pau
11h00 : PAUSE
11h30 – 12h30 : Du déracinement vers l’intégration par Cyril PIERREVAL, chef de service à Isard COS
Modérateur : Filoména BAYLE, psychologue au C.H.P. de Pau
12h30 : PAUSE DÉJEUNER
14h00-15h15 : VIGNETTE CLINIQUE par Anouck FONCHAIN, psychologue au C.H.P. de Pau
Modérateur : Dr Alice LETESSIER, pédopsychiatre, chef du pôle de pédopsychiatrie au C.H.P. de Pau
15h15 : PAUSE
15h30 – 16h30 : LA BISEXUALITÉ PSYCHIQUE par le Pr Bernard GOLSE, pédopsychiatre et psychanaliste, professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université Paris Descartes, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Necker-Enfants malades de Paris
Modérateur : Dr Alice LETESSIER, pédopsychiatre, chef du pôle de pédopsychiatrie au C.H.P. de Pau
16h30 : ECHANGES ET BILAN DE LA JOURNÉE

Demande d’informations & inscriptions au colloque :
Infopsy – Pôle formation-documentation
C.H.P. – 29, avenue du Général-Leclerc – 64039 PAU cedex
Téléphone : 05 59 80 91 85 – Courriel : efamp@chpyr.frwww.ch-pyrenees.fr