17ème colloque de (psy)périnatalité

Inscriptions ouvertes :

De la « condition fœtale » avec sa dépendance au corps maternel à la condition du nouveau-né confronté au milieu aérien et à la pesanteur, avec sa dépendance aux soins par d’autres humains, le développement peut être envisagé sous l’angle de la rupture ou celui de la continuité. Quoiqu’il en soit, il est influencé par le milieu ou l’environnement. Chez le fœtus comme chez le nourrisson, l’enfant et l’adulte qu’il deviendra, ce développement peut être décrit comme « typique » ou « atypique », « ordinaire » ou « extraordinaire ».
Les gestes et les paroles soignants peuvent donc, eux-aussi, influer sur le cours présumé d’une vie psychique, corporelle et relationnelle. Si le toucher apparait comme le premier des sens à maturer (in utero), les autres ne sont pas en reste. Tous ensemble, ils permettent au fœtus de riches expériences multimodales. L’attention à porter aux mouvements généraux post- voire anténataux est un champ de réflexion en plein essor dont la (re)connaissance est susceptible de transformer nos représentations de l’intervention ultra-précoce auprès de ceux de ces nourrissons qui présentent des particularités développementales précoces. Si la parole adressée par sa mère à autrui le prépare à préférer la voix maternelle à toutes les autres au début de la vie aérienne, le bain de langage deviendra incroyablement plus riche dès la naissance.