Intervenants des plénières

BARBU-ROTH Marianne

Sommes-nous programmés pour bouger sur la terre ou sur la lune ? Ce que nous apprennent les bébés…

Dès les premiers jours de vie, la mobilité active du nourrisson est centrale au développement de sa sensori-motricité et de ses interactions avec son environnement. Cette mobilité peut cependant être entravée si l’enfant n’est pas placé dans un contexte optimal, adapté à ses compétences.  Quelles solutions peut-on alors apporter pour permettre au tout petit de s’exprimer et révéler ses capacités à explorer le monde ? Est-il souhaitable de stimuler ces capacités dès la naissance ? Que nous apprennent les bébés sur notre propre mobilité au cours de notre vie adulte ? Ces questions seront discutées à la lumière de différentes études menées chez le nouveau-né et le nourrisson.

BEAULIEU Annik, CHAUVET Muriel, FARGES François, FARGES Nicole (Présentation Quatuor)

Recherche sur les mouvements généraux in utero : une avancée prometteuse pour le repérage et la prévention des troubles en périnatalité.
Dans le cadre de la recherche en cours sur les mouvements généraux in utero à l’Hôpital DCSS à Paris, nous avons mis en place un groupe de travail pour établir une grille de cotation, analyser l’évolution de mouvements généraux et proposer des prises en charge dès la naissance. Annik Beaulieu, ostéopathe et psychanalyste, chercheuse, François Farges, échographiste, Muriel Chauvet, psychomotricienne et Nicole Farges psychanalyste vont vous présenter leur travail en cours.


Annik Beaulieu : Les mouvements généraux : un préalable à la curiosité du bébé
Annik Beaulieu introduira à l’évaluation des mouvements généraux, en remontant jusqu’à Konrad Lorenz, que Prechtl lui-même revendiquait comme son mentor. Elle abordera des notions chères à Lorenz, que l’on retrouve chez le foetus : le développement de l’espace de préhension, considéré comme un préalable à l’entrée dans le langage, ainsi que la notion de curiosité, en écho au concept de foetus explorateur. Nous verrons par des exemples de quelle façon une bonne qualité de mouvement spontanés permet au foetus puis au bébé d’être dans un processus actif d’exploration de son corps et de son environnement.


François FARGES : Hypothèses et  découvertes au cours de la recherche sur les GMs in utero
La découverte des mouvements généraux dans les années 1980 a ouvert des recherches sur les mouvements du nouveau-né et la prise en charge très précoce pour prévenir les troubles neurodéveloppementaux et les TSA, avec un travail conjoint parents-bébés.
Mais les mouvements généraux in utero étaient peu connus et leur développement au cours de la grossesse n’avaient pas été étudiés. Notre recherche échographique à l’Hôpital des Diaconnesses à Paris depuis 2022 a permis une analyse fine et des hypothèses prometteuses quant au repérage in utero des mouvements atypiques, lents, pauvres qui constituent une alerte à prendre en compte dès la naissance. Ceci dans l’optique d’un continuum avec des prises en charge pluri disciplinaires en post-natal. À terme, la sensibilisation et la formation des professionnels en périnatalité autour des mouvements généraux est un objectif à promouvoir.


Muriel Chauvet : Une inquiétude suffisamment bonne pour une action opportune
Comment entrer en relation avec un nouveau-né et ses parents, lorsque l’on a déjà observé ses mouvements généraux in utero, à travers l’échographie partagée au sein de l’équipe du Dr Farges ?
Comment cet « historique » vient-il résonner dans la rencontre postnatale ?
Et surtout, comment éveiller une inquiétude suffisamment bonne lorsque les mouvements du bébé apparaissent peu organisés, afin de mobiliser une action de prévention et de soin précoce ?
À partir de situations cliniques filmées, j’illustrerai la délicatesse et la portée clinique de cette démarche préventive, qui engage à la fois le corps, le mouvement et l’activité psychique, dans un accompagnement sensible du tout-petit et de sa famille.


Nicole FARGES : D’une intentionnalité in utero ?
Lors des observations échographiques de la vie foetale dès les années 1990, nous avons pu observer une activité foetale variée avec des mouvements généraux pas encore repérés à l’époque mais aussi des mouvements que nous avons appelés « mouvements orientés » car le foetus semblait diriger son activité vers un but précis. Ces mouvements orientés disparaissent à la naissance pour être retrouvés bien plus tard. Nous questionnerons d’une part cette « intentionnalité » précoce dans le cadre d’ une réflexion plus générale sur cette notion philosophique et d’autre part la discontinuité qui surgit lors de la naissance.

BEN SOUSSAN Patrick

Sois enceinte et tais-toi !

Êtes-vous plutôt préparation classique à l’accouchement ou haptonomie, accouchement sous péridurale ou accouchement physiologique, biberon ou allaitement, poussette ou portage, sucette ou pouce, cododo ou berceau, parentalité classique ou parentalité positive, crèche ou nounou ?

Depuis plus d’une dizaine d’années ont émergé des tas de pratiques alternatives autour de l’enfantement, qui se réclament du respect de la « physiologie » et du bien-être du bébé mais aussi de sa mère. Les foules virtuelles des réseaux sociaux les ont diffusées voire plébiscitées.  « En même temps », dans le monde scientifique, de nombreux discours savants et inédits attestant de l’impact majeur de l’environnement physique, social et psychosocial sur nombre des processus biologiques qui vont définir l’état de santé physique et mentale des bébés à naître … et celui des générations suivantes, se faisaient entendre – vous savez, l’incorporation biologique, l’épigénomique environnementale et sociale, l’acronyme DOHaD, les changements neuroanatomiques survenus dans le cerveau des femmes enceintes, … (Ah ! non, vous ne saviez pas ?).

Si le « en même temps » ici convoqué (je sais, Emmanuel Macron a fait de cette expression sa marque de fabrique !), laisse entendre la complexité, il signe surtout le défi et le paradoxe des pratiques et discours sur l’enfantement.

Quand donc la grossesse, qui n’est pas une maladie n’est-ce pas, se départira de toutes ces contraintes – réelles ou fictives – ces normes, ces prescriptions, qui façonnent des « imaginaires communicationnels » et ne cessent de produire inégalités et incompréhensions ?    

BOTTEMANNE Hugo

CANDILIS Drina et EHRENBERG Alain

L’enfant qui inquiète

L’exposé aborde les troubles de l’enfant du point de vue d’une sociologie historique de l’individualisme, c’est-à-dire en se demandant quel type de société, quelle forme sociale globale de vie est impliquée dans des pratiques d’intervention qui sont devenues routinières et quel rôle jouent-elles dans ce type de société. 

On distinguera trois figures. D’abord, dans la période de genèse de l’individualisme moderne, la figure de l’enfant-individu déficient dont la volonté (anormale ou indisciplinée) est à corriger ; ensuite, à partir du moment où la société elle-même commence à devenir individualiste, de la deuxième moitié des années 1940 aux années 1980, celle de l’enfant-individu expressif et souffrant, que la psychanalyse a cristallisée ; enfin, celle de l’enfant-individu acteur et handicapé, que les neurosciences cognitives, dont l’ascension se produit à cette période, ont transfigurée dans leur langage scientifique.

COHEN Claudine

Les bébés du futur et le sens de l’évolution humaine

L’enfant humain a cette particularité dans le règne animal, d’être né inachevé, et d’avoir longtemps besoin de soins constants. Aux premiers temps de l’humanité, c’est autour des bébés que s’est formée la famille élargie et que se sont établis les premiers groupes sociaux. C’est grâce aux bébés que se sont développés la sollicitude et l’altruisme, non seulement chez les mères, mais chez tous ceux qui sont en relation avec ces êtres étranges, qui ne parlent pas mais babillent, qui ne se tiennent pas droit mais rampent ou marchent à quatre pattes, qui nous charment par leurs corps potelés, par leurs sourires et leurs babils. C’est le soin nécessaire aux bébés qui nous a rendus humains.
Depuis l’enfant de Taung (Australopithecus africanus), premier représentant de nos origines africaines dont le crâne fut découvert en 1924 dans une carrière au bord du Kalahari, jusqu’aux sépultures d’enfants néandertaliens du Moustier et de Gibraltar, et aux tombes de bébés sapiens ornées de centaines de perles de coquillages, les bébés nous enseignent l’évolution humaine. Grâce à leurs fossiles, nous pouvons connaître le développement anatomique de nos ancêtres et reconnaître la sollicitude et la tendresse dont, comme nous, ils entouraient leurs enfants.
L’humain est néoténique : c’est parce qu’il a conservé les traits, non seulement physiques, mais psychologiques, du jeune qu’il a évolué pour devenir ce que nous sommes : rétention des traits juvéniles, gros yeux, tête volumineuse par rapport au corps, face courte placée sous le crâne. De cet inachèvement physique, de sa plasticité mentale, nous avons tiré d’immenses bénéfices : le goût du jeu, la curiosité et la soif d’apprendre qui se prolongent tout au long de nos existences.
Au-delà des frontières qui se dressent entre les individus et les peuples, au-delà des mondes habités de robots, de cyborgs et d’intelligence artificielle dont certains voudraient faire notre destin, les bébés nous enseignent l’ouverture aux autres, la nécessaire solidarité, l’attachement au-delà de l’humain et la contingence qui caractérisent, au plus haut, notre singularité et le sens de notre devenir.

CYRULNIK Boris

GÉLIS Jacques

Hier pour demain : Bébés de la terre ou bébés hors-sol ?

Le monde nouveau dans lequel nous entrons nous oblige à modifier le regard que nous portons sur l’enfant, sur le bébé, sur le vivant. L’heure est venue en effet de constater combien la conscience de la vie et de la mort a changé au cours des dernières décennies, pour pouvoir nous projeter dans l’avenir proche des bébés et commencer à cerner ce que pourraient être les bébés du futur.
Dans cette quête de nouveaux paradigmes, dans cette exploration de nouveaux chemins, le recours à l’histoire ne sera pas inutile, non pour y chercher des réponses mais pour redonner une cohérence à la succession des générations dans le monde de demain. Repenser la vie, repenser la mort.

GHASSAN Abdallah et KEREN Mir
CYRULNIK Boris

JERBI Dhia

Projection du film Derrière le soleil

JOUEN François

LAZNIK Marie-Christine et MARTINO Bernard

Film documentaire de Bernard Martino : Tous les bébés qui vont mal ne sont pas à risque d’autisme. Histoire d’une mère qui craignait cela pour son bébé, très déprimé.

LE DÛ Maï
LETT Didier

Faire le deuil d’un enfant mort-né à la fin du Moyen Âge. La naissance du
limbe pour enfants (limbus pueorum), XIIe-XVe siècle

Depuis saint Augustin (début du Ve siècle), les âmes des enfants décédés avant d’avoir reçu le baptême allaient en enfer, comme toutes celles des damnés, à cause du péché originel non effacé car « à moins de naître d’eau et d’Esprit nul ne peut entrer dans le royaume de Dieu (Jean 3, 5) ». Puis, à partir de la fin du XIIe siècle, naît le limbe des enfants (limbus puerorum), nouvel état et nouveau lieu de la géographie de l’au-delà, dans lequel sont placées à jamais les âmes des enfants morts sans baptême. On considère alors que ces âmes ne méritent plus d’être brûlées par les flammes de l’enfer mais qu’elles sont quand même éternellement exclues de la
Vision Béatifique. Contrairement au purgatoire qui est un lieu d’attente avant le Jugement dernier, le limbe des enfants est un lieu de destination définitive duquel ces âmes ne sortiront jamais. Ce profond changement théologique traduit à sa manière de nouveaux rapports des gens du Moyen Âge à la mort, au salut et à l’enfance. La création de ce nouveau lieu a été un moyen pour les parents de faire le deuil de cet enfant. Avoir « un lieu à penser » dans lequel son enfant ne souffre pas, déculpabilise et permet de continuer à vivre avec cette mort. Autrement dit, l’existence du limbus puerorum permet de « tourner la page du roman familial », d’accepter que la séquence qui suit, celle de la naissance d’un autre enfant qui va vivre, soit mieux vécue et qu’ainsi l’enfant à venir ne soit pas un enfant refait, un enfant de remplacement. Ce lieu de repos de l’enfant qui s’en va, créé par les adultes, est d’abord un lieu de repos pour l’âme des parents qui restent. Ce nouvel état de l’âme de l’enfant n’est que le reflet des états d’âme de ses parents.
La communication visera à retracer les modalités et les causes de la naissance de ce nouveau lieu, dans un contexte d’une profonde « révolution de la géographie de l’au-delà », de nouveaux rapports au salut et de la critique du baptême par les hérétiques. On s’intéressera aussi à la manière dont les médiévaux ont représenté ce nouveau lieu dans les images. Pour finir, on soulignera que cette « concession » des théologiens aux parents n’a pas été suffisante et qu’on assiste dès le XVe siècle à une purgatorisation du limbe.

MAÎTRE Jean-Léon

Durant les tout premiers jours de notre vie in utero, les cellules de l’embryon commencent à changer de forme pour sculpter notre corps. Les forces qui déforment nos cellules sont produites par les cellules elles-mêmes. Ces forces sont de différentes natures : contractile, adhésive ou osmotique. Au laboratoire, nous souhaitons comprendre comment les formes du vivant apparaissent. A l’aide de puissants microscopes, nous observons les changements de forme de l’embryon. A l’aide d’outils biophysiques, nous mesurons les forces produites par les cellules. A l’aide de la génétique et d’outils de biologie moléculaire, nous étudions les processus cellulaires qui génèrent les forces sculptant les embryons. Ainsi, nous découvrons comment durant la première semaine de développement, nos cellules forment le blastocyste, la structure essentielle à l’implantation de l’embryon dans l’utérus maternel.

MÉHATS Céline

Dr Céline MEHATS (équipe « FGTB, Épigénétique et Physiopathologie de la Reproduction », Institut Cochin) est directrice de recherche à l’INSERM et reconnue dans le domaine de la grossesse humaine, des maladies utérines et placentaires et de la prématurité (> 55 publications). Elle dirige un groupe composé actuellement de deux doctorants, trois ingénieurs et un post-doctorant en bio-informatique. Elle est également membre du comité exécutif et du conseil scientifique de la FHU Prem’IMPACT, un consortium qui réunit la plus forte concentration d’expertise dans le domaine de la prématurité en France. Elle est également membre du comité exécutif de l’Institut Hors les Murs « Santé des femmes iWISH», créé en 2023 par l’Université Paris Cité. Ses projets de recherche comprennent la compréhension des interactions entre les cellules fœtales et maternelles dans le placenta humain et les membranes fœtales, le décryptage des régulations locales, paracrines et autocrines impliquées dans la tolérance à l’interface materno-fœtale et dans l’issue de la grossesse, ainsi que l’étude de la régulation épigénétique dans le placenta et les membranes fœtales dans les grossesses normales et pathologiques. Son objectif final est de proposer de nouvelles pistes pour mieux contrôler l’entrée en travail, prévenir et/ou prendre en charge le risque d’accouchement prématuré, la prééclampsie et d’autres pathologies associées à la grossesse.

PARLATO-OLIVEIRA Erika

Bébé, Sujet Créateur : Vers une Utopie de Collectifs Respectueux de la Diversité
À l’heure où l’intelligence artificielle et les logiques extractivistes redéfinissent nos manières d’être au monde, il devient essentiel de réaffirmer l’importance de préserver, pour les bébés d’aujourd’hui et de demain, des environnements propices à leur résilience, leur créativité et leur singularité. En 2025, il nous appartient, en tant que chercheurs, cliniciens et citoyens, de cultiver des espaces qui valorisent la richesse du vivant, l’intersubjectivité et l’émotion.
À partir de mon expérience de clinicienne et de chercheuse en psychanalyse et en art autour du bébé, je propose une réflexion sur la nécessité de reconnaître, dès ses premiers gestes, le bébé comme sujet créateur, porteur d’intentionnalité, de complexité et de savoirs propres. Loin d’être un être à « remplir » ou à « programmer », le bébé s’affirme dès la naissance comme un explorateur du monde, un inventeur de liens et de formes inédites. Cette reconnaissance par l’adulte – parent ou professionnel – constitue un levier fondamental pour le développement d’une subjectivité libre et ouverte.
La conférence explorera ainsi comment, à travers l’observation attentive, l’écoute sensible et l’engagement créatif, nous pouvons non seulement accompagner le bébé dans ses découvertes, mais aussi apprendre de lui, renouveler nos propres capacités d’invention et d’accueil de l’inattendu. En imaginant des collectifs respectueux des complexités individuelles et des diversités familiales, nous pourrons offrir aux nouvelles générations des mondes riches, viables et inspirants à explorer. Il y va de notre responsabilité éthique de penser et de construire, audelà du présent, les utopies nécessaires à l’avenir du vivant.

ROUSSILLON René

Le concept d’infantile néglige trop l’écart considérable entre le fonctionnement psychique précoce (avant deux ans) et le fonctionnement ultérieur (3-4-5-6 ans). Il faut donc différencier un processus archaïque et un processus infantile et préciser les caractéristiques du processus archaïque et son enjeu spécifique : la construction du « devenir sujet ». j’explorerai donc ces principales caractéristiques et leur fonction dans le « devenir sujet »

SECK Sokhna et EDOURD François

SECK Sokhna et EDOURAD François

Intervenants des ateliers

ARBASSETTE Luna, ROBERTI-LINTERMANS Margaux, LAFON-BACH Marie et DUGNAT-COLLOMB Natacha

Jeunes recherches en sciences sociales et en psychologie du développement

BOISSEL Laure, BOULAIRE Cécile, SABY Agathe et BEN SOUSSAN Patrick

Jeunes recherches en littérature et psychologie du développement

BONHOMME Hélène et REBILLARD Camille

GREGOIRE Françoise , RENAUD-GOUD Mathilde, SZTARK Véronique , NAULLET Virginie, BOSSI Pascale

Nous vous proposons de regarder ensemble des extraits de consultations de Marie-Christine Laznik auprès d’un bébé déprimé, filmés par Bernard Martino et d’en livrer une analyse piklérienne. Pédiatre hongroise du siècle dernier Emmi Pikler a observé durant plusieurs années des bébés chez eux dans le cadre de consultations pédiatriques à domicile puis à la pouponnière de la rue Loczy qu’elle a dirigée et au sein de laquelle l’observation était une clé de voûte de l’accueil des bébés. Depuis une vingtaine d’années des groupes parents-bébés existent à Loczy ainsi qu’en France et nous permettent d’affiner notre travail auprès des bébés en présence de leurs parents.

Avec nos lunettes pikleriennes nous vous inviterons à regarder ce qui est en mouvement, ce qui est présent de la vitalité du bébé pour proposer un environnement dont il puisse se saisir quelques soient ses empêchements. Regarder attentivement et à plusieurs un bébé permet d’être à son écoute, de s’ajuster à son rythme et ce faisant de soutenir ses initiatives, et son processus de subjectivation.

Au fil de cet atelier nous travaillerons à partir de séquences choisies afin de vous transmettre ce point de vue singulier sur le développement du bébé et la part active qu’il peut y prendre si on lui en offre la possibilité. Nous réfléchirons également à ce que cette approche nous ouvre comme perspectives dans des cadres psychothérapeutiques car il nous semble qu’elle trouve sa place en complémentarité de la lecture psychanalytique. Notre proposition est d’associer des regards et des écoutes croisées du corps du bébé.

GUERIN Françoise

Des histoires de bébés

Il y a ce que les scientifiques nous racontent, à propos des bébés.
Les théories qu’on apprend en formation et qui nous aident à penser.
Ce que Zoé Varier nous fait entendre dans ses podcasts.

Et il y a les histoires. Les histoires de bébés.

Ces bébés ordinaires ou extraordinaires que nous rencontrons comme professionnels de (psy)périnatalité, comme parents, comme témoins de la vie qui gazouille à nos oreilles.
On vous invite à venir partager ces histoires à l’occasion de deux ateliers d’écriture exceptionnels qui auront lieu durant le colloque.

Françoise Guérin, psychologue et romancière, vous guidera dans l’écriture grâce à des petits jeux et des propositions inattendues. *

Supports d’écriture fournis, venir avec un stylo et une gourde.

Durée : 2h00. Sur inscription. Débutant.e.s accepté.e.s.

* Information concernant les allergènes : Traces de rire et de tendresse possibles, durant l’atelier. La prudence est requise si vous êtes allergiques.

HAYS Marie-Aimée et VAMOS Julianna

Soucieuse pour le meilleur du futur des bébés… Hommage à la visionnaire Véronique Lemaitre

Soutenir et révéler la créativité des bébés sur le chemin singulier de leur développement, dans leur environnement familial et/ou institutionnel : tel était l’horizon thérapeutique de Véronique Lemaitre.  Psychanalyste et périnataliste hors pair, elle a contribué de manière décisive à la compréhension et au soin des souffrances précocissimes des bébés et de leurs parents.  Disparue trop tôt, elle n’a pas pu transmettre ses découvertes autant qu’elle l‘aurait souhaité. Son engagement reste d’une parfaite actualité, 10 ans après son décès, tant pour les soignants que pour les institutions.   

Elle a su intégrer les apports des grands cliniciens et théoriciens du bébé (Winnicott, Stern, Lebovici, Bullinger, Vasseur, Pikler) avec qui elle a travaillé en proximité.  Son approche est humaine, profonde, simple. Nous avons eu la chance de travailler directement avec elle : notre atelier a l’ambition de faire connaître, partager et favoriser l’appropriation de ses apports à partir de la présentation et de la discussion de cas cliniques qu’elle a publiés ou commentés.  Une large place sera laissée aux échanges avec les participants à partir de la présentation et à propos de leur propre expérience clinique.  

Roubaud Blandine, Marion Stéphanie, Jouen François, Ohanessian David, Vasseur Roger *

HAYAT Hannah, MARCENDE Elise et OMAY Oguz

Rendez-vous en mère inconnue (titre provisoire)

ROUBAUD Blandine, MARION Stéphanie, JOUEN François, OHANESSIAN David, VASSEUR Roger*

Développement précoce : regards croisés

D’autres résumés seront bientôt en ligne… restez connecté·e !

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