Temp(o)s et rythmes en périnatalité

19, 20 & 21 novembre 2020

14ème colloque international de périnatalité de l’ARIP
Centre international du Palais des Papes
Avignon

Le rythme anime le temps. À chacun son tempo.

En périnatalité, les rythmes ne cessent de s’entrechoquer. Nouvelles procréations humainement assistées. Battement du coeur du bébé. Césarienne code rouge. Prématurité. État mixte en post-partum. Placements précoces. Burn out des soignants. Turn-over des équipes… Innovations, accidents et dysfonctionnements autour de la procréation, de la grossesse, de la naissance et des premiers mois de la vie menacent les institutions et les personnes du chaos de la perte de sens. Comment protéger l’émergence et la construction de la relation bébé-autres humains, fondatrice du devenir des individus et de leurs mondes ?

L’accélération du temps, bien décrite par Harmut Rosa, concerne désormais tous les domaines de la vie, dont le soin et le prendre soin, et l’ensemble de la planète, pour le meilleur et pour le pire. L’attention à la résonance, qu’il définit comme cette capacité pour le sujet d’être touché par le monde et, en retour, d’agir sur lui, permettrait-elle de résister aux effets délétères de l’accélération ?

En périnatalité, comme ailleurs, le risque est fort de se voir déborder par des urgences fondées ou infondées, authentiques kairos – opportunités d’agir –, ou au contraire chronicisation de réponses usantes à la pression. Cependant, le respect des besoins fondamentaux des bébés passe par celui de leurs micro et macro-rythmes. Les bébés méritent des oasis de décélération, les parents de pouvoir les offrir à leurs bébés et les soignants le temps de réfléchir leurs pratiques.

Temporalités des personnes – bébé, parents, soignants –, des institutions, des métiers, des soins, des avancées scientifiques et techniques s’entrecroisent. Il faut donc veiller, au-delà de leur diversité, à leur suffisante synchronisation. Celle-ci permettra aux bébés de devenir des enfants puis des adultes capables de vivre dans un monde accéléré, d’inventer des ralentissements et de résonner à leur tour avec le monde… et leurs propres bébés.

Ce colloque ambitionne de contribuer à une réflexion sur toutes les échelles de temps qui concernent la période, les métiers et les dispositifs de soin de la périnatalité. Il invite à mieux connaître les rythmes physiologiques, psychiques et développementaux du bébé. Il encourage à s’approprier, au mieux, les innovations techniques, sociales, organisationnelles, de même, que les conséquences sur les pratiques de soin de l’accélération sociétale. Il propose d’envisager des réponses différentes centrées sur l’amélioration de la prise en compte des besoins des parents et des bébés.

Il plaide pour que les 1001 jours deviennent la question de toutes et tous et, dans ce cadre, il concerne l’ensemble des professionnel-le-s intéressé-e-s par cette période, de l’antéconceptionnel au deuxième anniversaire de l’enfant. Il donne la parole à l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale à ses associations et sociétés (Maman Blues, CNGOF, CNSF, FNAAFP, SMF, WAIMH-F, ANAPSY-pe, SIPFP, etc.) et à ses acteurs.

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14ème colloque international de périnatalité de l’ARIP

Temp(o)s et rythmes en périnatalité

19, 20 & 21 novembre 2020
Palais des Papes – Avignon

Comme prévu, le 14ème colloque international de l’ARIP : « Temp(o)s et rythmes en périnatalité » aura bien lieu les jeudi 19, vendredi 20 & samedi 21 novembre 2020 au Centre international des congrès du Palais des Papes d’Avignon.

Conscients du pari que cela représentait, nous avions décidé, « joueurs », dès février de maintenir ce rendez-vous, persuadés qu’il serait important de se retrouver, et donc ne pas reporter. La pensée ne se laisse pas confiner : nous avons dû inventer de nouvelles formes possibles de rencontres, en particulier de passages entre le présentiel et le distantiel. Les incertitudes de cette période de crise ont paradoxalement permis d’ouvrir de nouvelles perspectives pour travailler, nous former et nous émerveiller ensemble et dans de bonnes conditions au mois de novembre prochain.

Aujourd’hui, après plusieurs semaines de réflexions concrètes, tenant compte de l’évolution encourageante de la situation sanitaire, nous sommes en mesure de vous proposer de participer en présentiel ou de faire le choix du distantiel.

Quelle qu’elle soit, le colloque s’adaptera à la situation sanitaire. Les conditions d’accueil au Palais des Papes en tiendront compte et respecteront les consignes sanitaires en vigueur à ce moment-là, dans l’ambiance joyeuse qui est la marque de fabrique de l’ARIP.

Au mieux, nous pourrions accueillir comme d’habitude plus de 1000 personnes. Dans le pire des cas, le colloque pourrait être entièrement virtualisé. Dans tous les cas, les interventions seront filmées (captation de haute qualité) diffusées en direct, et disponibles en rediffusion pour les inscrits. Il vous suffira de vous rendre sur le site de l’ARIP où vous pourrez aussi télécharger tous les documents d’accompagnements (programmes, abstracts…) et administratifs (attestation de connexion, factures…) nécessaires.

Ce dispositif vous permettra, en changeant de salle facilement et à volonté, ou en visionnant après coup, de composer votre programme de façon totalement personnalisée, voire, pour les amateurs de séries, de voir et revoir la totalité des interventions en plénière ou en symposium, quel que soit votre mode (présentiel, distantiel ou mixte) de participation. Uniquement en distantiel, vous pourrez, pour la première fois, vous inscrire pour le nombre de demi-journées de votre choix. Dans ce cas, vous accéderez en rediffusion à toutes les séances de toutes demi-journées auxquelles vous vous serez inscrits.

De surcroît, inscrits en présentiel, vous pourrez, si vous souhaitez changer d’avis, passer au distantiel (et vice-versa tant qu’il y aura des places) aisément en vous connectant au site de l’ARIP.

À ce jour, la question des ateliers (pour lesquels nous avons reçu de nombreuses propositions) est en cours de réflexion. En tout état de cause, ils ne seraient pas accessibles en distantiel.

Nous vous informerons bien sûr au fur et à mesure des évolutions relatives au programme et aux conditions d’accueil.

Nous sommes impatients de nous retrouver avec le plus grand nombre d’entre vous possible dans la Cité des Papes en toute sécurité et nous préparons joyeusement et créativement cette belle occasion de nous rencontrer, après des mois difficiles, entre professionnels de la (psy)périnatalité dans ce lieu magique du colloque de l’ARIP, serait-il virtuel. Nous sommes enthousiastes à l’idée que cette hybridation du colloque permette à d’encore plus nombreux participants (en particulier étrangers) de profiter en direct de ces moments forts.

Nous comptons sur vous pour contribuer à rendre cette aventure possible en vous inscrivant maintenant. Confirmez notre intuition que cette nouvelle forme du colloque sera un temps heureux et rythmé de retrouvailles !

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Wepsynaires

OUIPSYNAIRES 2021

Parce qu’il faut répondre au défi de 20 à 30 créations d’unités de soins conjoints (hospitalières ou mobiles) dès 2022
Parce que écrire un projet de création ne s’improvise pas
Parce que ceux qui y sont parvenus en 2020 avaient suivi le Wepsynaire «Construire et défendre un projet cohérent»

L’ARIP et l’équipe du réseau informel Alliance francophone pour la santé mentale périnatale (Alliance francophone pour la santé mentale périnatale), organisent 5 «ouipsynaires »
À travers ces rendez-vous soutenus par Invivox, nous proposons des échanges en faveur du développement et du lancement des 30 nouvelles unités de soins conjoints (hospitalières et/ou ambulatoires et/ou mobiles) de psypérinatalité en France :

  • Premièrement, une heure de rappels clinico-théoriques (dimension de formation)
  • Deuxièmement, une heure d’échanges (dimension de partage d’expérience)
  • Troisièmement, une heure de soutien à l’écriture de projets pour l’appel à projet psychiatrie périnatale (PPN) national (10M d’euros) 2021-2022.

Les cinq sessions de trois heures se dérouleront le vendredi matin de 9h à 12h15. Vous pouvez participer à tout ou partie du cycle ou de chaque session.

Replays :

28 mai 2021

Dans ce premier épisode, le Pr Ayala Borghini propose « Bébés ultrasensibles ? Ce que la sensorimotricité et André Bullinger nous ont appris… », le Dr Catherine Saugues « Il était une fois une équipe mobile… La petite histoire d’une unité de soins conjoints en Avignon jusqu’à l’extra muros »
et le Dr Jean Voisin « Bien naître en Vaucluse : faire du territoire du Vaucluse un endroit où il fait bon naître et accoucher »
Animation par le Dr Michel Dugnat (AP-HM et CHM) et Natacha Collomb (CNE-CNRS).

  • Ayala Borghini (professeure de psychologie à Genève)
  • Catherine Saugues (lauréate appel d’offre PEA 2020 pour une équipe mobile)
  • Jean Voisin (président de l’association Bien naître en Vaucluse, secrétaire de Méditerranée-Réseau régional PACA)

04 juin 2021

  • Anne-Laure Sutter (filière de psychiatrie périnatale Aquitaine, Bordeaux)
  • Sarah Sananès (lauréate appel d’offre PEA 2019 pour une équipe mobile, Brumath, Strasbourg)
  • Danielle Capgras Baberon (Sage-femme, consultante pour la mise en place de réseaux de santé de proximité en périnatalité )

18 juin 2021

  • Eve Lumbroso (pédopsychiatre en périnatalité, Métropole de Lyon)
  • Aude Krembel (fondatrice d’un dispositif de soins conjoints dans les années 2010, Angers) et Camille Kossowski (médecin en périnatalité, Angers)
  • Vivien Triffaux (chef d’un pôle doté d’un dispositif temps plein, hôpital de jour, équipe mobile)

25 juin 2021

  • Maya Gratier (professeure de psychologie du développement à Paris Nanterre)
  • Jacky Gautier (chef d’un pôle doté de la plus ancienne équipe mobile de périnatalité de France)
  • Isabelle Chomy (médecin responsable d’un service de protection maternelle et infantile)

02 juillet 2021

  • Dominique Brengard (chargée du secteur unités mobiles de périnatalité de l’Association des équipes mobiles en psychiatrie – AEMP)
  • Marie-Claire Reppel (lauréate appel d’offre PEA 2020 pour l’extension d’une consultation avec une équipe mobile à Gonesse)
  • Marie-Laure Beijas (ARS Nouvelle Aquitaine)

UNE 6ème SESSION EN BONUS !
Vendredi 9 juillet 2021

  • Louis Breuls de Tiecken, (ancien directeur financier d’un centre hospitalier)
  • Pascal Mariotti (directeur d’un centre hospitalier, président de l’Association des établissements de santé mentale – ADESM)

En 2020 l’ARIP et Invivox se sont associés pour proposer une série de wepsynaires (visioconférences) pendant la période de confinement… et après…

Voici les vidéos :

23 juillet 2020
Construire et défendre un projet cohérent de dispositif de soins conjoints (parents-bébé) dans le cadre d’un appel d’offre régional ou national

Objectifs :
Connaître l’actualité des modalités de financement des projets de psypérinatalité dans le contexte d’évolution de la tarification
Rencontrer des porteurs de projet retenu dans le cadre d’appels précédents
Connaître les logiques d’acteurs institutionnelles et leurs attentes
Découvrir le psypérinathon, outil de plaidoyer

Formateurs
Marie-Laure Beijas, sage-femme, chef de projet périnatalité en ARS
Louis Breuls, ancien directeur chargé des finances d’un hôpital spécialisé
Paul-Émile Dugnat, s.r., auteur du psypérinathon
Pascal Mariotti, président de l’ADESM
Sarah Sananès, pédopsychiatre

23 avril 2020
Psypérinatalité en période de confinement : actualité des pratiques et perspectives de préparation au déconfinement

– connaître les conditions d’exercice des dispositifs de soins conjoints parents-bébé dégradés en période de confinement en hospitalisation temps plein, hospitalisation de jour, dispositifs ambulatoires, liaison en maternité.
– préparer dans les mêmes dispositifs les pratiques de déconfinement progressif.
– prendre connaissance de l’actualité immédiate de l’exercice de la psychiatrie périnatale en période Covid (plaidoyer auprès des instances, appel à projet en cours, recherches… )
Introduction : Michel Dugnat et Pauline Vignoles
Anne-Laure Sutter-Dallay (Pédopsychiatre, Réseau de Psychiatrie Périnatale, Pôle UNIVA et INSERM 1219, Bordeaux): Pratiques en période de confinement dans un dispositif de soins conjoints gradués coordonnés : place et conditions de l’intervention à domicile.
Catherine Saugues (Praticien hospitalier, Unité parents-bébé, CH Montfavet-Avignon) : Activités dégradées d’un hôpital de jour, d’un CMP, et d’un dispositif de soins psycho-corporels en zone rurale
Anne Collet (Praticien hospitalier, psychiatrie de liaison en obstétrique, CH Sète) : Questions pratiques d’intervention en l’absence de dispositif de soins conjoints
Partage des expériences actuelles et des projets en période COVID des unités de soins conjoints ambulatoires et hospitalières
Conclusion: Cyrille Desveaux et Michel Dugnat

24 avril 2020
Violences conjugales et troubles psychiques en période périnatale : outils et actualités liés au confinement

– Connaître l’impact sur le développement du bébé des violences conjugales et des troubles psychiques parentaux
– Partager les réflexions sur les conduites à tenir en maternité et en psychiatrie périnatale
– Proposer un prototype d’outil pratique de repérage
Pr Chantal Zaouche (professeure de psychologie du développement, Toulouse) : Actualités sur les violences conjugales, leur retentissement sur la grossesse et le bébé et leur prise en compte.
Dr Anne-Laure Sutter-Dallay (Pédopsychiatre, Réseau de Psychiatrie Périnatale, Pôle UNIVA et INSERM 1219, Bordeaux de service, UNIVA Bordeaux) : Conséquences du Covid sur les prises en charge en psychiatrie périnatale : conduites à tenir en maternité en période de confinement
Pr Philippe Deruelle (PUPH de gynecologie obstétrique aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg,Secrétaire Général du CNGOF) : Point de vue pratique de l’obstétricien devant les violences conjugales, les troubles psychiques et la période COVID
Dr Michel Dugnat (pédopsychiatre, AP-HM, alliance-psyperinat.org) : Synthèse
Echanges sur l’état des pratiques liées au confinement et les perspectives sur le thème en période de déconfinement et de post-crise

30 avril 2020
Travail en réseau personnalisé des acteurs de la psypérinatalité en période Covid et en vue du déconfinement

– Préparer le déconfinement à partir de retours d’expériences
– Constater les limites rencontrées et prioriser les activités à redéployer
– Identifier les innovations rendues nécessaires par la période Covid à pérenniser
Introduction et actualités : Michel Dugnat
Élise Marcende (présidente Maman Blues) Apports et attentes des usagères
Françoise Molénat (pédopsychiatre, Afree) Expérience de l’école de Montpellier
Aline Picard (pédopsychiatre, CHU Lille) Actualités à l’échelle nationale des unités de soins psychiques conjoints ambulatoires et hospitalières : à partir des réflexions lilloises
Échanges et réponses aux questions
Conclusion et présentation des prochains wepsynaires

4 mai 2020
Vidéoconsultations avec bébés, connaissances pour l’adaptation des pratiques parents-bébé en période de confinement et déconfinement : retours d’expérience – Alliance francophone pour la santé mentale périnatale

– Disposer de l’actualité des réflexions sur distantiel et présentiel en consultation
– Connaître les reconfigurations de pratiques en liaison, en consultation psy grâce au distantiel 
– Connaître les limites du distantiel en consultation pédiatrique et de médecine générale
Introduction par Michel Dugnat
Serge Tisseron : Présentiel/distantiel. Qu’est-ce qui change ?
Catherine Salinier (pédiatre, AFPA) : Rôle des pédiatres en présentiel pendant le confinement et le déconfinement, auprès du bébé de 0 à 18 mois et de ses parents
Ludivine Franchitto (pédopsychiatre, Toulouse) : Augmentation de l’activité en période de déconfinement. Rôle de la vidéoconsultation
Autres actualités
Débat et échanges d’expériences

Mercredi 6 mai 2020
Outiller praticiens et professionnels en période périnatale : un enjeu crucial pour la prévention en santé

– Mieux connaître la neurophysiologie du post-partum immédiat pour éclairer la clinique mère-bébé
– Découvrir les principaux outils utilisables en consultation de routine en médecine libérale et en PMI (EVA, EPDS, ADBB, travail en réseau personnalisé)
– Découvrir le KiT dépression/retrait comme outil de diagnostic en PPI des risques de troubles futurs de l’interaction et du développement
Introduction : Michel Dugnat
Joëlle Rochette-Guglielmi : Spécificités du post-partum immédiat PPI (« quatrième trimestre » et « quarante jours ») dans les 1000 jours
Jodi Pawluski : Actualité de la neurophysiologie en post-partum.
Anna Richard : Présentation du KiTDépression/Retrait, de ses trois outils, et de leur utilisabilité en prévention précoce discutée par Isabelle Lefèvre et Michel Bouzon
Échanges, réponses aux questions, conclusion

11 juin 2020
BERRY BRAZELTON : De la NBAS au 20e Siècle à la NBO au 21e Siècle

– (Re)découvrir l’échelle d’évaluation du comportement néonatal de Brazelton (NBAS)
– Découvrir l’échelle d’observation du nouveau-né (NBO)
– Connaître les utilisations possibles de la NBAS et de la NBO dans le cadre d’un dispositif de coopération PMI/pédopsychiatrie périnatale
– Mieux savoir parangonner entre équipes de soins conjoints ambulatoires et hospitaliers
Paul-Emile Dugnat et Michel Dugnat : Introduction : Heckman, Brazelton, Bauer… et nous.
Drina Candilis, auteur de « Ce que nous apprennent les bébés » (éditions érès), psychologue clinicienne, psychanalyste, habilitée à diriger des recherches : Celui qui parlait aux bébés : utilisation psychothérapique d’une échelle de tempérament néonatal 
Isabelle Lefèbvre, pédiatre en PMI et une puéricultrice de PMI : Retour sur vingt ans d’expérience de l’utilisation en routine de la NBAS en PMI
Échanges sur les présentations entre les participants et les intervenants

12 juin 2020
Actualités de la psychologie du développement interactionniste et de la sensorimotricité d’André Bullinger : leurs apports aux soins au bébé et aux parents. À partir de la microanalyse de vidéos.

Vidéo à venir

– Découvrir la puissance de l’outil « micro-analyse de vidéos » pour l’amélioration des pratiques de soin et d’accueil des bébés
– Découvrir le bilan sensorimoteur d’André Bullinger et ses applications en prématurité, en périnatalité et en psypérinatalité
– Mettre à jour ses connaissances sur l’impact du stress sur le développement dans les 1000 jours en période post-Covid
Paul-Émile Dugnat : Heckman, Bauer, Grégoire… et nous
Maya Gratier, professeure de psychologie du développement, Université Paris 10-Nanterre, conseillère scientifique des films de la série « Tisser des liens » : Micro-analyser quelques minutes de soins au bébé : ici et ailleurs
Ayala Borghini, professeure de psychologie et chercheuse en périnatalité (HES-SO Genève), psychothérapeute spécialisée en guidance interactive : Apports du bilan sensorimoteur (André Bullinger) à la prise en charge des bébés avec parents en souffrance psychique
Échanges entre les participants et avec Ayala Borghini
Ayala Borghini, ex chargée de recherche au service de médecine néonatale (Pr Umberto Simeoni) du CHUV de Lausanne : Apports de l’actualité de l’impact du stress sur le développement du bébé aux soins conjoints parents-bébé et à l’accueil collectif du tout petit en période post-Covid. Échanges entre les participants et avec Ayala Borghini

Alliance francophone pour la santé mentale périnatale

AFSMP

Visitez le site de l’alliance francophone pour la santé mentale périnatale

Texte fondateur de l’Alliance
(21 septembre 2019)

À CAUSE DES BEBES : APPEL DE MARSEILLE

Parce que les enfants de demain sont l’avenir,

Parce que médecine, biologie, psychopathologie, psychologie et sociologie nous apprennent que l’origine développementale de la santé et des maladies (OMS-DOHaD) est définitivement multifactorielle et appelle encore plus de recherches en particulier pluridisciplinaires,

Parce que les progrès de l’épigénétique insistent sur le rôle de l’environnement dans l’expression des gènes à tous les âges de la vie et sur la transmission sur trois générations,

Parce que la psychologie du développement et la psychopathologie clinique ont montré à quel point le bébé dépend, pour son bon développement global, de la qualité des interactions,

Parce que différentes modalités de l’intervention préventive prévenante et les soins conjoints (parents-bébé) en période périnatale ont fait leurs preuves,

Nous défendons la nécessité absolue d’une attention toute particulière aux « 1000 jours », de la période péri-conceptionnelle aux deux ans de l’enfant.

Dans ce contexte, tous les parents doivent être respectés dans leurs compétences, leurs besoins et leurs attentes.

Les plus vulnérables (troubles psychiques, précarité, handicap, prématurité) doivent bénéficier, pour eux-mêmes et pour leurs bébés, de prises en charge et de soins individualisés, les plus adaptés et les plus efficaces.

Ceci appelle, sur l’ensemble du territoire national, à une sensibilisation en profondeur de l’ensemble des citoyens, à des formations renouvelées de tous les acteurs de la périnatalité, à l’urgence de la mise en place d’une offre de soins psychiques conjoints, coordonnée et graduée qui réponde aux besoins de continuité des (futurs) parents et des bébés.

C’est un investissement pour l’avenir.

Le 5 juin 2019, sous le haut patronage de Madame la Ministre des Solidarités et de la Santé, au Ministère de la santé, cet enjeu majeur de santé publique a fait l’objet, d’une réflexion collective, pluri-professionnelle, pluri-institutionnelle approfondie.

Il est désormais temps qu’il devienne enfin la question de tous.

C’est à cela qu’ont déjà appelé, en fondant ce jour-là, dans le respect des prérogatives de chacune, l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale inscrite dans la dynamique de la Global Alliance for Maternal Mental Health :

– Les associations d’usagers (Maman Blues, la FNAPSY – Fédération nationale des usagers de la psychiatrie, le CIANE – Collectif interassociatif des associations de naissance)

– Les sociétés scientifiques et professionnelles de sages-femmes (CNSF), d’obstétriciens (CNGOF), les associations gestionnaires de T.I.S.F. (FNAAFP-CSF)

– Les sociétés scientifiques de psypérinatalité (SMF, Groupe WAIHM-F)

– L’Association des établissements en santé mentale (AdESM)

Rassemblés ce 21 septembre 2019, parlant d’une même voix, ces acteurs associatifs, professionnels et institutionnels de la périnatalité font valoir la priorité absolue que doit constituer dans les 1000 jours la prévention prévenante, l’attention aux parents les plus vulnérables, la prise en charge optimisée des troubles psychiques parentaux et/ou des troubles de l’interaction de leurs conséquences sur le bébé d’aujourd’hui et sur la santé globale des générations à venir.

Alors que le Président de la République et le gouvernement ont reconnu l’importance des 1000 jours, cet Appel de Marseille se veut une contribution unie, constructive et exigeante, à une étape historique en faveur non seulement des bébés de ce début du 21e siècle et de tous ceux qui les entourent, mais, aussi de leurs enfants et de leurs petits-enfants.

Vous êtes une association ou société nationale, pour rejoindre l’Alliance, contactez-nous

https://alliance-psyperinat.org/

Découvrez la carte de France des dispositifs de soins conjoints

ÉTAT DES LIEUX (NON EXHAUSTIF) DES UNITÉS DE SOINS CONJOINTS (PARENTS-BÉBÉ) HOSPITALIÈRES ET AMBULATOIRES ISSU DU RÉPERTOIRE BELGO-FRANCO-SUISSE

Il a été établi en actualisant les données du site de la Société Marcé francophone (pour les unités de soins conjoints hospitaliers et de liaison) et (pour les unités de soins conjoints ambulatoires) du groupe de travail « Recensement » (initialement animé par Michel Dugnat et soutenu par Patricia Brottes, puis Christiane Souillot, grâce à l’ ARIP) du Collectif des unités de soins ambulatoires parents-bébé animé par Sylvie Viaux-Savelon, Sylvie Nézelof et Denis Mellier et la co-commission Marcé- WAIMH-F. Il a été présenté aux Assises de la santé mentale périnatale (19-21 septembre 2019), améliorée pour le Spirale 92, puis pour cette version. Il pallie à l’absence totale de données officielles de l’administration centrale. Le répertoire dont la carte ci-contre est issue est destiné à être actualisé et mis en ligne sur divers sites. Actuellement, les unités de soins conjoints hospitaliers recensées sur le site de la Marcé peuvent, par téléphone ou par courriel, renseigner sur les dispositifs de soins conjoints ambulatoires les plus proches. Pour toute modification souhaitée, écrire à chris.graphie@wanadoo.fr. Merci à vous de votre engagement. L’amélioration avec une quatrième couleur de cette carte permettra son envoi aux députés de toutes les circonscriptions à la fin de crise du COVID. Il faut la faire « verdir ».

Les 1000 premiers jours : une opportunité unique de prévention en santé

L’ARIP vous invite à agir avec l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale en votant maintenant pour la prise en compte sociétale et gouvernementale de la dimension psychique de la périnatalité, donc des besoins des mères, des bébés et des familles dans cette période délicate, grâce à la consultation citoyenne.

Découvrez la page de la consultation ici

Augmenter vraiment les budgets alloués à la santé mentale autour du bébé avant et après la naissance.

Le contexte : Les bébés doivent être reconnus comme le plus précieux des biens communs durables. Ils sont l’avenir de notre humanité et de son environnement.

L’enjeu : En période périnatale (pendant la grossesse et après la naissance), allouer des ressources significatives est un formidable investissement social pour les générations à venir. Les bébés et leurs parents bénéficient déjà du système de protection sociale français et d’une médecine performante pour les soigner physiquement. Pourtant, aujourd’hui en France, les réponses apportées aux problèmes psychiques en santé périnatale sont insuffisantes, notamment en termes d’investissement. Le Royaume-Uni consacre à la psy périnatalité un budget 100 fois supérieur au nôtre (100 millions contre 1 million d’euros).

Les enseignements de la crise sanitaire : La crise actuelle rappelle brutalement l’importance d’un environnement riche en interactions et protecteur pour le bébé. Dans cette période critique des 1000 jours, les bébés, en particulier les plus fragiles, ont besoin de soignants attentifs aux mères, aux pères et à eux et d’une médecine préventive efficace et prévenante.
Considérer soins et prévention sous l’angle des coûts nous a amenés à la catastrophe sanitaire, économique et sociale actuelle. En crise et hors crise, il est grand temps de comprendre que la prévention en santé évite des coûts dans de nombreux domaines et surtout des souffrances actuelles et futures.

Nos propositions : De la grossesse à la deuxième année de vie, la santé physique et psychologique du bébé et de ses parents doit devenir une authentique priorité de santé publique. Nous proposons notamment :
– de lancer, avec les associations de femmes, une campagne de santé publique nationale pour sensibiliser l’opinion publique aux besoins et aux moyens spécifiques d’accompagnement des parents dès le début de la grossesse et après la naissance de leur bébé ;
– d’investir massivement dans la formation initiale et continue à la dimension psychique de la périnatalité. Tous les professionnels acteurs dans cette période, de la santé (obstétrique, médecine néonatale, PMI, psychiatrie…) comme du social (TISF, assistants socio-éducatifs…) doivent en bénéficier, notamment grâce au développement d’outils collaboratifs numériques de qualité.
– de doter immédiatement les psychiatrie, psychologie et santé mentale périnatales d’un fond d’intervention annuel pérenne de 10 millions d’euros et d’utiliser l’article 51 de la loi de financement de la Sécurité sociale 2018 comme vecteur de financement pour expérimenter des dispositifs de prévention et de soin psychiques innovants en période périnatale.

Nous tous, citoyens, (futurs) parents, professionnels de la santé, de la médecine, de l’accueil du bébé et de l’entraide, décideurs, politiques…, devons prendre ensemble ces tournants vers la prévention, vers le bébé, vers le numérique.

Pour plus d’informations sur notre projet, rendez-vous sur la page de l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale : http://alliance-psyperinat.org/agir-pour-la-psyperinatalite/

Soigner ensemble en psypérinatalité

Parution éphémère

LES ÉDITIONS EN ACTE(S) SOUTIENNENT TOUS LES ACTEURS DE LA (PSY)PÉRINATALITÉ QUI AFFRONTENT ENSEMBLE UNE CRISE SANS PRÉCÉDENT.
La diffusion gratuite de la version numérique de l’ouvrage Soigner ensemble en psypérinatalité codirigé par Natacha Collomb, Michel Dugnat et François Poinso qui devait paraître le 27 mars 2020 n’offre pas de solutions aux problèmes spécifiques qui se posent à tous ceux qui doivent tenter de continuer en innovant à prendre soin des parents et bébés en souffrance psychique dans cette crise sanitaire sans précédent.
En proposant durant le confinement la diffusion gratuite de ce livre, nous espérons seulement contribuer à la réflexion future sur l’amélioration de l’offre de soin et du soutien social pendant les mille & un jours. L’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale y contribue.
Nous remercions les auteurs, l’ensemble des équipes soignantes de psychiatrie et de périnatalité, et encourageons les lecteurs à découvrir la version papier du livre, dès sa publication, en n’hésitant pas à le commander à arip@wanadoo.fr, grâce au soutien du Centre hospitalier de Montfavet-Avignon et de l’ARIP.


Cette carte (non exhaustive) a été établie sur la base des indications du site de la Société Marcé francophone (pour les unités de soins conjoints hospitaliers et de liaison) et (pour les unités de soins conjoints ambulatoires) du groupe de travail « Recensement » (soutenu par Patricia Brottes puis Christiane Souillot grâce à l’ARIP) du Collectif des unités de soins ambulatoires parents-bébé, collectif animé par Sylvie Viaux-Savelon, Sylvie Nézelof et Denis Mellier, telle que présentée aux Assises de la santé mentale périnatale (19-21 septembre 2019). Améliorée pour le Spirale 92, puis pour cette version, elle palie à l’absence totale de données officielles de l’administration centrale. La liste dont elle issue est destinée à être mise en ligne sur divers sites. Actuellement, les unités de soins conjoints hospitaliers recensées sur le site www.marce-francophone.fr peuvent, par téléphone ou par courriel, renseigner sur les dispositifs de soins conjoints ambulatoires. Pour toute modification souhaitée, écrire à chris.graphie@wanadoo.fr. Merci à tous de votre engagement. Il faut préciser avec une quatrième couleur cette carte qui est destinés à être envoyée aux députés de chaque circonscription.


Introduction : Un contexte renouvelé, un état des lieux riche de promesses… à tenir
Ouverture : Une histoire parmi d’autres

Partie I – De la clinique dans les dispositifs de soins conjoints (parents-bébé)

Partie II – Dispositifs interinstitutionnels

partie III – Diverses modalités de soin

Partie IV – Descriptions de quelques dispositifs

Partie V – De la nécessité des partenariats face aux vulnérabilités multiples 

Partie VI – Outils d’(in)formation, formations aux outils

Partie VII – Rechercher pour agir

Partie VIII – Pour ne pas conclure

Annexe 1
Dispositifs de soins conjoints parents-bébé ambulatoires et hospitaliers de l’aire francophone en Europe : répertoire aléatoire des ressources augmenté

Annexes 2
Acronymes
Sommaire du Spirale 92 (érès) Coordonné par l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale

La casse du siècle

Collection Raisons d’agir
Pierre-André Juven, Frédéric Pierru et Fanny Vincent

La casse du siècle

À propos des réformes de l’hôpital public

Les éditions Raisons d’agir soutiennent l’hôpital public qui affronte une crise sans précédent en diffusant la version numérique de l’ouvrage La Casse du siècle.

Des couloirs transformés en hébergements de fortune, des personnels de santé au bord de la crise de nerfs, des mobilisations récurrentes, l’hôpital public est mis à rude épreuve. Ce livre propose une analyse des politiques hospitalières successives qui ont abouti à la crise actuelle. Une véritable casse de ce service public est engagée par des réformateurs adeptes de l’acculturation de l’univers médical à des logiques managériales qui contredisent son bon fonctionnement.
À l’encontre de toute évidence, les défenseurs d’une réorganisation du travail continuent de promouvoir à la fois des indicateurs de rentabilité ineptes et une vision techniciste de la médecine qui prétend substituer l’innovation aux relations humaines. Alors que la montée de la précarité et des souffrances sociales née de décennies de politiques néolibérales conduit une part croissante de la population à trouver refuge dans des services hospitaliers sous tension, l’hôpital se trouve devoir résister aussi bien aux manquements de la médecine de ville qu’à la concurrence de cliniques privées largement dispensées des obligations de service public. À l’heure où les mobilisations pour le défendre s’intensifient, un débat s’impose sur les missions de l’hôpital et les moyens qui lui sont accordés.

10e Journées Spirale (21-22 novembre 2019 – Toulouse)

Les Journées Spiralela grande aventure de Monsieur Bébé

auront lieu les 21 et 22 novembre 2019
à l’université Paul Sabatier – Auditorium Marthe Condat
à Toulouse


sur le thème

LA PARENTALITÉ POSITIVE ?!

Consulter le programme

COMPLET

Psypérinatalité. Une priorité de santé publique

Le numéro 92 de la revue Spirale, coordonnée par l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale paraîtra le 23 janvier 2020 – Aux Éditions Éres

En attendant un Manifeste pour les 1001 jours plaidoyant pour une santé psychique périnatale prévenante qui respecte et fasse valoir la singularité de chaque bébé, de chaque parent, de chaque configuration familiale et la complexité des interactions parents-bébé, ce numéro de Spirale accueille les témoignages cliniques et les histoires de vie de personnes représentant les associations et sociétés de l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale. Usagers-usagères, technicien-ne-s de l’intervention sociale et familiale, obstétriciens, puéricultrices, pédiatres, psychomotricien-ne-s, psychistes de tout poil, s’y retrouvent pour plaider vigoureusement pour que les (vrais) 1000 jours (de la période péri-conceptionnelle aux deux ans de l’enfant) deviennent une authentique priorité de santé publique. Unies, constructives, exigeantes, ces associations et sociétés appellent à faire d’une meilleure réponse aux besoins relationnels du bébé et de ses parents la question de tous : soigner les parents (malades psychiques), prendre soin des bébés (en souffrance)… et inversement.