Bébé, enfant, famille et compagnie. Quel environnement pour grandir ?

28ème rencontres nationales de périnatalité et de parentalité

Jeudi 31 mai et vendredi 1er juin 2018

La Cigalière à Sérignan

« Un bébé ne peut pas exister tout seul » – D.W. Winnicott (1972)

Cette évidence énoncée par Winnicott nous enseigne ceci : au-delà de la génétique, l’enfant n’existe que dans un environnement dès sa conception, et même avant, dans les représentations qu’une société propose en un temps et un lieu donnés.

Ces représentations influencent en filigrane, les attitudes des parents, soignants, enseignants, éducateurs,…

Comment, à chaque étape de sa vie, l’enfant se construit-il à travers son environnement familial, social, sociétal, médical, éducatif, scolaire, …

Nous solliciterons les réflexions de linguistes, addictologues, psychologues de l’attachement, gynécologues, juristes, ethnopsychiatres, …

Cliquer ici pour télécharger le programme

Enfants face aux écrans, « ne cédons pas à la démagogie »

Dans une tribune au « Monde », un collectif de professionnels du soin, de la prévention, et de chercheurs estime qu’une information à caractère sensationnel n’aidera pas à prévenir les risques associés aux nouvelles technologies.

A découvrir dans Le monde en cliquant ici

L’ARIP a signé cette tribune

Tribune. Nous sommes des professionnels du soin, de la prévention, et des chercheurs spécialisés dans le champ de la petite enfance, de l’enfance, de l’autisme et de l’addiction. Conscients des dangers des écrans chez les plus jeunes, nous souhaitons pourtant témoigner de nos inquiétudes face aux affirmations erronées dont certains médias se font l’écho, notamment dans le reportage d’ « envoyé spécial » « accros aux écrans » (18 janvier, France 2).

Depuis quelques temps des vidéos circulent sur le net : des signes d’autisme surviendraient chez des tout-petits très exposés à la télévision. Des chiffres effrayants sont avancés : un enfant sur vingt dans chaque classe d’âge, dans une ville donnée. Des chiffres cinq fois supérieurs aux statistiques communément citées sur la prévalence des troubles du spectre autistique ! Enfin, affirmation tout aussi fantaisiste, il nous est assuré que la suppression des écrans conduit dans la majorité des cas à la disparition des symptômes en un mois.

Carences éducatives et affectives

 Ces vidéos évoquent de très nombreux enfants exposés aux écrans 6 à 12h par jour, ceci même en l’absence de problématique sociale ou familiale précise-t-on. Or un enfant laissé de façon aussi importante devant un récepteur est de facto victime d’une carence éducative et/ou affective grave.

Si la régulation de cette consommation est indispensable, elle ne suffira en aucun cas à compenser l’ensemble des effets du défaut de soins sur le développement de l’enfant. A l’évidence de telles situations requièrent une prise en charge pluridisciplinaire rapide et conséquente.

Par ailleurs, aucune étude à ce jour ne permet d’établir une relation de causalité entre consommation d’écrans et autisme. Ce qui est en revanche fréquemment constaté, c’est un intérêt précoce des enfants atteints de troubles autistiques pour les écrans, qui prend une forme répétitive et qui est en lien avec leurs particularités cognitives. Ne passons pas à côté de troubles développementaux en chargeant les écrans de tous les maux ! Nous disposons d’outils de dépistage précoce de ce type de troubles et nous militons pour une prise en charge rapide. N’attendons pas l’effet hypothétique de la régulation des écrans pour engager une démarche adaptée. Les exemples avant/après montrés dans le reportage « accros aux écrans » ne sont pas du tout convainquant, malgré les commentaires enthousiastes appuyés qui les accompagnent !

Besoin d’accompagnement

 Mais un autre épouvantail est aujourd’hui agité dans le débat public concernant les très jeunes enfants : celui de l’addiction aux écrans. Là encore, rappelons qu’elle n’a été reconnue ni par l’académie de médecine (2012), ni par l’académie des sciences (2013), ni même par le plus récent DSM-5 (la dernière édition du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’association américaine de psychiatrie). L’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) serait actuellement en pourparlers, et si elle reconnait cette addiction, il s’agira de voir avec quels critères. Il est peu probable qu’elle concerne les enfants de moins de quatre ans. La prudence s’impose donc.

Or que nous dit-on dans l’émission « Envoyé spécial » du 18 janvier ? Que donner un écran numérique à son bébé est « exactement l’équivalent d’une drogue » ! Sur d’autres antennes comme l’émission « Bourdin direct » sur RMC (10 janvier 2018) il est fait état de nombreux enfants de trois ans qui se lèvent toutes les nuits à trois heures du matin pour se saisir du smartphone de leurs parents et se brancher sur YouTube ! Si une telle attitude existe, elle ne peut être liée qu’à une utilisation massive du smartphone parental durant la journée. Comment affirmer, alors, que « les parents ne sont responsables en rien » ?

Nous nous battons depuis des années pour que des outils numériques ne soient pas confiés aux plus jeunes sans accompagnement, et en respectant des durées courtes afin de ne pas nuire à toutes les activités indispensables à cet âge. Mais nous ne brandissons pour cela ni le spectre de l’autisme ne celui de la drogue. Et nous continuerons à ne pas en parler parce que ces charges à caractère sensationnel font écran à une compréhension raisonnable des problèmes.

Les effets délétères à long terme de la surconsommation télévisuelle chez les tout-petits sont connus grâce à l’étude longitudinale menée depuis 1996 par Linda Pagani, professeure à l’école de psychoéducation de l’université de Montréal. Ceux qui ont passé plus d’une heure par jour devant l’écran entre 2 et 3 ans ont des possibilités d’attention et de concentration, des capacités d’empathie et des compétences socio-relationnelles moindres à l’âge de 13 ans. Mais cette même étude n’a jamais décrit de tableau d’allure autistique en lien avec la surexposition.

Informer, prévenir et éduquer

 Les rumeurs infondées lancées actuellement nourrissent une panique morale exploitée par certains médias, en dehors de toute rigueur scientifique. Non, un nouveau problème que personne n’aurait pris au sérieux auparavant ne vient pas d’être découvert. Il serait de plus fâcheux que ces messages simplistes, portés devant des interlocuteurs politiques, contrarient les projets d’éducation au numérique fondamentaux à mettre en place à l’école. Et il serait déplorable que les prévisions fantaisistes sur les effets de la suppression des écrans ne nous fassent perdre un temps précieux dans le repérage et la prise en charge précoce des troubles du spectre autistique.

La génération des écrans dans tous les espaces, y compris parfois dans les crèches, banalise leur usage et constitue un encouragement tacite permanent à leur surconsommation, chez les parents, parfois chez le personnel d’encadrement, et chez les enfants, avec des conséquences problématiques. Mais nous avons tous, parents, professionnels, chercheurs, politiques, à préparer l’avenir avec un double challenge. A la fois prémunir nos enfants contre les dangers des écrans pour éviter qu’ils ne s’y noient. Mais aussi leur apprendre à développer des usages qui leur permettent de devenir des citoyens d’une société connectée et responsable. Cela ne se fera pas en cultivant la peur et en cédant à la démagogie.

Nous plaidons pour informer avec rigueur, prévenir et éduquer. Et nous continuerons à nous battre pour aider chacun à mettre en place des règles familiale et institutionnelles de bon usage des écrans, dans un souci de prévention éclairé et raisonné.

Nous appelons à un large débat qui pourrait commencer à l’occasion de la semaine d’information de la santé mentale, du 12 au 25 mars, consacré cette année à l’enfance et la parentalité dans la santé mentale.

Liste complète des signataires : 20 associations

  1.  Jacques Angelergues (vice-président, Cerep-Phymentin)
  2. Mireille Battut (présidente, La Main à l’Oreille)
  3. Patrick Belamich (président, Fédération des Centres Médico Psycho Pédagogiques)
  4. François-Marie Caron (past président, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire)
  5. Marie-Noëlle Clément (vice-présidente, Programme de Recherches et d’Etudes sur l’Autisme)
  6. Michel Dugnat (président, Association Recherche Information Périnatalité)
  7. Agnès Florin (présidente, Association Francophone de Psychologie et de Psychopathologie de l’Enfant et de l’Adolescent)
  8. Bernard Golse (président, Coordination Internationale entre Psychothérapeutes Psychanalystes s’occupant de personnes avec Autisme et membres associés)
  9. Jean-François Havreng (président, Association Nationale des Hôpitaux de Jour)
  10. William Lowenstein (président, SOS addictions)
  11. Denis Mellier (co-président, World Association for Infant Mental Health France)
  12. Edmond Perrier (président, Association d’Etude en Pédopsychiatrie)
  13. Georges Picherot (président, Groupe de Pédiatrie Générale de la Société Française de Pédiatrie)
  14. Pascal Plantard (co-directeur, Groupement d’Intérêt Scientifique M@rsouin)
  15. Dominique Ratia Armengol (présidente, Association Nationale des Psychologues pour la petite enfance)
  16. Patrick Sadoun (président, Rassemblement pour une Approche des Autismes Humaniste et Plurielle)
  17. Catherine Salinier (présidente, Pédiatres du Monde)
  18. Pierre Suesser (co-président, Syndicat National des Médecins de PMI)
  19. Serge Tisseron (président, Trois Six Neuf Douze)
  20. Michel Wawrzyniak (président, Fédération Nationale des Ecoles des Parents et des Educateurs)

Maternité, parentalité et déficience visuelle

Congrès ANTHEA Formations

Mercredi 16 et Jeudi 17 Mai 2018

Depuis 2005, la législation sur la situation des personnes en situation de handicap a beaucoup évolué, cependant l’association des termes handicap et parentalité renvoie dans la grande majorité des cas au fait d’être parent d’un enfant handicapé. Or, près de 10% des personnes en âge de procréer sont en situation de handicap et l’impact des déficiences sur la parentalité est peu ou pas pris en compte dans les politiques publiques de compensation du handicap afin de leur garantir une égalité de traitement avec le reste de la population en matière de choix familiaux et de parentalité.
Les personnes en situation de handicap sont elles-mêmes prises dans un courant de grandes transformations dans leur projet de vie et l’accès à la parentalité de façon autonome ne se pose plus comme un droit à l’enfant mais un droit à exercer sa parentalité au même titre que tout un chacun.
C’est sur la base d’une expérience de trente années de guidance auprès de familles déficientes visuelles que nous analyserons les spécificités de cette situation particulière. Les registres de la relation mère-bébé sont multiples mais il existe très peu de publications lorsque la dimension du regard manque. Comment le parent en situation de handicap visuel adapte-t-il son handicap aux soins à donner à l’enfant, comment l’enfant de son côté s’adapte-t-il aux handicaps de ses parents ? Ce colloque interdisciplinaire se propose de dresser un état des lieux mais aussi de confronter chercheurs en sciences humaines et les acteurs de terrain sur les pratiques innovantes et adaptées qui ont pu se mettre en place en France et en Europe à ce sujet.

Télécharger le programme et le bulletin ici

Lieu du colloque :
CISP – 6, avenue Maurice Ravel – 75012 Paris
(Possibilité de déjeuner et de réserver une chambre au CISP)COLLOQUE PARIS MAI 2018 – Dépliant
Informations : 01 43 58 96 00
Secrétariat du colloque :

ANTHEA
Ilot de l’Horloge – 1 Rue Dou Fabriguié – 83300 Draguignan
Tél 04 94 68 98 48 – contact@anthea.fr – www.anthea.fr

La dépression périnatale

Approche clinique et psychanalytique

Marie-Aimée HAYS

Préface de René ROUSSILLON

Dans la collection :

Devenir parents est un processus continu : il commence dès la conception puis la grossesse et se déploie progressivement dans les liens d’attachement au bébé.  Certains parents, qui connaissent des difficultés dans cette création identitaire, souffrent de dépression périnatale. Cette affection dont les ressorts restent méconnus est un problème de santé publique tant par sa prévalence (jusqu’à 20% des mères, 10% des pères) que par ses effets, notamment sur le développement de l’enfant.

S’appuyant sur son travail de recherche, son parcours psychanalytique et son expérience en maternité, l’auteur a élaboré une pratique de prévention précoce des troubles de la relation mère-père-bébé liés à la dépression périnatale.

Attentive tant aux communications primitives du bébé qu’aux réminiscences parfois traumatiques de l’infantile des parents, dans le vif des séances psychothérapeutiques, elle s’intéresse aux difficultés présentes des mères et des pères à se sentir compétents pour leur enfant.

Marie-Aimée Hays livre le récit détaillé de séances et leur reprise théorique, précise et accessible, où se dessine le processus thérapeutique : mères, bébés, pères cheminent vers la subjectivation. Elle transmet aux professionnels de la périnatalité des éléments de compréhension de la dépression périnatale, utiles au diagnostic, à l’orientation et à la technique de soin et de prévention qui témoignent de sa réflexion théorique et de sa pratique clinique.

 

Avec la contribution de Anne-Marie BALLAIN

Parution : 16 novembre 2017

28€

A commander sur le site des Editions Eres : https://www.editions-eres.com/ouvrage/4136/la-depression-perinatale

Journée Portes Ouvertes 2018

de l’Unité Parents-Bébés

jeudi 15 mars 2018

de 9h à 17h Pavillon « Les Amandiers 3 »
Centre Hospitalier de Montfavet

l’Unité Parents-Bébés du Centre Hospitalier de Montfavet
vous accueille dans ses locaux de 9h à 17h
Pour participer à une visite choisissez un créneau horaire ci-dessous et remplissez le formulaire d’inscription
Pensez à valider à la fin du formulaire !

Et

Conférence de Régine Prat

Psychologue-Psychanalyste membre de la SPP (Société Psychanalytique de Paris),
de l’AFFOBEB (Association Francophone des Formateurs à l’Observation de Bébé selon Esther Bick),
et du GERPEN (Groupe d’Etudes et de Recherche Psychanalytiques pour le développement de l’Enfant et du Nourrisson)

« Naissance des parents : chaos, changement de rythme
et clinique du post-trauma»

12h30-14h salle de spectacle
Centre Hospitalier de Montfavet

Pour assister à la conférence cochez la case « Cochez cette case si vous souhaitez assister à la conférence » ci-dessous et et remplissez le formulaire d’inscription
Pensez à valider à la fin du formulaire !

Un seul formulaire suffit si vous souhaitez à la fois visiter l’unité et assister à la conférence.

Téléchargez l’affiche en cliquant ici

Journée organisée dans le cadre de la Semaine d’Information
sur la Santé Mentale 2018

réservée aux professionnels – Entrée libre et gratuite sur inscription

LES INSCRIPTIONS SONT CLOSES

 

Les Acacias

Ciné-débat

Séance unique samedi 17 mars à 10h00 proposée par l’ARIP et en présence de Joëlle Rochette Guglielmi psychologue et psychanalyste, membre de la Société Psychanalytique de Paris, maitre de conférence associée à l’Université Lyon 2, et du Dr Michel Dugnat, président de l’ARIP, pédopsychiatre en périnatalité dans les deux unités de soins psychiques parents-bébé d’Avignon et de Marseille. Dans le cadre de la semaine d’information sur la santé mentale, thématique : Parentalité et enfance.

Achetez vos places à partir du 7 mars. Tarif unique 4€

Cinéma Utopia La Manutention Avignon

LES ACACIAS

Pablo GIORGELLI
Argentine 2011 1h25 VOSTF
avec German Da Silva, Hebe Duarte, Nayra Cale Mamani… Scénario de Pablo Giorgelli et Salvador Roselli. Caméra d’Or, Festival de Cannes 2011.

Ce sont souvent de petits riens que sont faits les grands films, les exemples sont légion. Le point de départ de Les Acacias est pour le moins ténu. Ruben, un camionneur taciturne, trimballe entre le Paraguay et l’Argentine des troncs entiers (les acacias du titre).

Cette fois, son patron lui a demandé sans plus d’explications d’emmener avec lui Jacinta et son bébé Anahi, qui seront ses passagers tout au long des 1500 kilomètres qui les séparent de Buenos Aires. Autant dire que 1500 km à la vitesse de son vieux camion brinquebalant chargé de quelques stères de bois, ça veut dire de longues heures de co-habitation dans l’espace exigu de la cabine. Et entre le bougon solitaire et la mère discrète, on ne peut pas dire que la glace se brise immédiatement. Chacun ne sait rien de l’autre, le spectateur les découvre tous les deux par bribes. Ruben semble avoir un fils qu’il n’a pas vu depuis des années, Jacinta se contente de dire que son enfant n’a pas de père. En tout cas, Ruben fait une tête de trois pieds de long quand il découvre avant le départ que sa passagère imposée est accompagnée d’un bambin, même si la petite Anahi a une bouille qui pourrait faire craquer le pire des misanthropes. Il est agacé par les pleurs de l’enfant, boit égoïstement sa bouteille d’eau sans en proposer à sa voisine. Et puis… et puis…

Ce ne sont pas dans de grandes discussions philosophiques ou même de convenance que vont se lancer Ruben et Jacinta. Simplement, petit à petit, chacun va s’intéresser à des petits détails de l’autre. Ruben est curieux de la langue guarani dans laquelle Jacinta parle à son enfant. Jacinta ne peut s’empêcher de fouiller la boite à gants à la recherche de quelque indice sur la vie de Ruben. Puis ce sont juste des regards discrets et des sourires qui vont se multiplier alors que les kilomètres s’égrènent… Alors le spectateur est envahi, comme les deux voyageurs, par une intense émotion. Et c’est bien la marque d’un grand film de savoir faire naître un tel sentiment à partir de trois fois rien.

Organisée dans le cadre de la semaine d’information en santé mentale

Matières à penser avec René Frydman

Bébé sapiens

16/01/2018 France Culture

Emission à réécouter à l’adresse https://www.franceculture.fr/emissions/matieres-a-penser-avec-rene-frydman/matieres-a-penser-avec-rene-frydman-mardi-16-janvier-2018

Troisième volet de la série « Venir au monde et grandir en 2018 »

Dans cet ouvrage « Bébés sapiens. Du développement épigénétique aux mutations dans la fabrication des bébés » (ARIP/Erès, 2017) sous la direction de Drina Candilis-Huisman, psychanalyste et psychologue clinicienne et Michel Dugnat, pédopsychiatre et praticien hospitalier, nous aborderons les compétences du nourrisson avant et après sa naissance. Ce ne sont pas moins de 45 contributeurs passionnés qui s’expriment sur le passage de « l’infans » à l’enfant. De nombreux aspects de son développement sont abordés : de l’épigénétique qui module beaucoup plus que prévu les données génétiques à la perception très tôt de la morale, à l’abord psychanalytique de la personne. Mais quid du genre in-utéro ? Quelles sont nos perceptions du bébé dans la peinture, dans le cinéma d’horreur …?

De nombreuses pistes réflexives nous sont ainsi proposées tout au long de notre lecture, sans oublier la question troublante des bébés SDF avant même de naître.  Je vous propose donc une promenade dans le début du début, de ce que nous sommes les uns et les autres dans notre société : différents, semblables, en tout cas ayant tous un avenir.

FNAAFP/CSF Fédération de l’aide à domicile

Colloque « Ensemble, prenons soin du bébé »

Une approche médicale et sociale pour prévenir les troubles relationnels parents/bébé

Jeudi 29 Mars 2018 9h30—17h30
Espace du centenaire 189 rue de Bercy 75012 Paris

La prévention en période périnatale doit s’appuyer sur des projets innovants et une vraie collaboration entre
les acteurs du social et du médical. Nous vous invitons à venir construire avec nous la place de chacun
autour du bébé et à comprendre en particulier le rôle des techniciens de l’intervention sociale et familiale
(TISF) dans l’accompagnement à domicile de la triade père/mère/nourrisson.

Téléchargez le programme en cliquant ici

Inscription en ligne via le site internet de la FNAAFP/CSF :
http://www.fnaafp.org/

 

Quand le corps s’emballe : approche psychosomatique de la maternité

Journée WAIMH France

Rencontre avec Kai Von Klitzing

2 février 2018   10h30 – 18h30
Université Paris Diderot
Bâtiment Halle aux Farines – Amphi 1A
2 rue Marguerite Duras 75013 Paris

Au début, le bébé est dans un état de dépendance absolue à l’égard des adultes du fait de son immaturité. A travers l‘expérience de l’intégration, il se remet des expériences d’annihilation grâce aux soins, au holding et à la prise en compte de sa vie instinctuelle. Peut-on parler d’une unité ou d’une dualité psychosomatique entre la mère et l’enfant lors du processus de la naissance ?
Dans cette proximité relationnelle avec l’adulte, les émotions se développent très tôt chez l’enfant, probablement dès la vie foetale. Comme le disait Serge Lebovici, l’objet est investi avant d’être connu. Le parent protège l’enfant des excitations internes et externes excessives lui permettant de vivre une relation sûre et sécurisée et par là même favorise la capacité à réguler ses émotions.
La présence/absence de l’adulte stimule aussi l’activité de pensée chez l’enfant.
Comment les traces de ces expériences précoces s’inscrivent dans la psyché ?
En nous servant de l’exemple de l’obésité, nous nous intéresserons aux nourritures concrètes et affectives : les études fines d’observation des relations précoces parents-enfant pourraient nous aider à comprendre les ajustements précoces, la sensibilité de la mère aux signaux des nourrissons, la reconnaissance de la faim et de la satiété du nourrisson, la régulation émotionnelle dans la relation mère-enfant, l’alliance de la mère avec le père, et la satisfaction du couple. Une approche novatrice est nécessaire pour prévenir l’obésité et pour améliorer la relation parent-enfant, réduire leurs réponses au stress, réfléchir au mode de vie et comprendre la transmission générationnelle de l’obésité.

Nous invitons à l’occasion de cette rencontre le Professeur Kai VON KLITZING. Pédopsychiatre, psychanalyste, Professeur à l’Université de Leipzig, il est un des premiers chercheurs à avoir travaillé sur l’anticipation des parents lorsqu’ils attendent un bébé et sur l’influence ensuite de ces représentations dans la triade
parents-bébés et sur le développement du bébé. Pendant son séjour au Colorado, il étudie – avec Robert N. Emde et Kim Kelsay – la narrativité des enfants de maternelle, surtout celle des enfants difficiles. Après son retour à Bâle, il se concentre sur les troubles psychiatriques en âge préscolaire et scolaire. Il poursuit cette recherche à l’Université de Leipzig où il établit des méthodes de diagnostic pour les enfants d’âge préscolaire et étudie la régulation du stress chez les enfants souffrant de troubles anxieux et de troubles dépressifs. Avec Tanja Göttken il a développé et évalué un manuel de thérapie psychanalytique à court terme (PaCT) pour les enfants souffrant d’anxiété et de troubles de la dépression. Il est rédacteur en chef du journal allemand Kinderanalyse (Child Analysis) et rédacteur associé du Infant Mental Health Journal.
Depuis 2016, il est président de l’Association mondiale pour la santé mentale des nourrissons (WAIMH).
K. von Klitzing, H. Simoni, D. Bürgin: Infant development and early triadic family relationships. In: J Psychoanal. 80, 1999, S. 71–89.
K. von Klitzing, H. Simoni, F. Amsler, D. Burgin: The role of the father in early family interactions. In: Inf Mental Hlth J. 20, 1999, S. 222–237.
K. von Klitzing, L. O. White, Y. Otto, S. Fuchs, H. L. Egger, A. M. Klein: Depressive comorbidity in preschool anxiety disorder. In: J Child Psychol Psychiatr. 55, 2014, S. 1107–1116.
T. Göttken, K. von Klitzing: Psychoanalytische Kurzzeittherapie mit Kindern (PaKT). 1. Auflage. Klett-Cotta, 2015
T. Gottken, L. O. White, A. M. Klein, K. Klitzing: Short-term psychoanalytic child therapy for anxious children: a pilot study. In: Psychotherapy (Chic). 51, 2014, S. 148–158.

Intervenants
Valeria Barbieri ; Bérangère Beauquier ; Sarah Bydlowski ; Gaia de Campora ; Jacques Dayan ; Pierre Delion ; Michel Dugnat ; Marcela Gargiulo ; Bernard Golse
Laurie Laufer ; Cristina Lindenmeyer ; Denis Mellier ;  Nasha Murday ; Sophie Parat ; Nathalie Presme ; Ouriel Rosenblum ; Almudena Sanahuja ; Claire Squires ; Elsa Stora ; Sylvie Viaux

 

Télécharger le programme et le bulletin d’inscription ici

 

 

Formation Au fil de l’enfance

Formation à l’observation du bébé selon la méthode Esther Bick
avec Rosella Sandri, psychanalyste

Centre de Psychopathologie Périnatale du Boulevard Brune
CPBB – Institut Paris-Brune
26, boulevard Brune – 75014 Paris
01 45 65 64 80
aufildelenfance.cpbb@gmail.com

Cadre de travail
Un groupe composé de dix à douze participants et d’un observateur se réunira en un séminaire animé par
Rosella SANDRI les mardis de 16h 30 à 19h 30 (13 séances soit 39 h par an). La formation se déroule sur
trois années.
Une attestation sera remise à chaque stagiaire qui aura suivi la totalité de la formation.
Le séminaire se tient au Centre de Psychopathologie Périnatale du Boulevard Brune (CPBB)
Institut Paris Brune – 26 boulevard Brune, 75014 Paris.
Cette formation est proposée par « Au fil de l’enfance : soin, recherche et formation en petite enfance»,
association issue de ce service du Centre Hospitalier Sainte-Anne.

Modalités d’inscription
Pour tout renseignement, vous pouvez joindre Christel Denolle, psychologue-psychanalyste au CPBB :
01 45 65 64 80/ 06 64 42 53 56
Pour s’inscrire, adressez une demande écrite, accompagnée d’un Curriculum Vitae, à Rosella Sandri,
formatrice et à Christel Denolle, aux adresses
suivantes:
r.sandri@skynet.be
christel.denolle@gmail.com
Un entretien préliminaire avec la formatrice précèdera l’inscription.
Le nombre de places est limité à 10-12 personnes.
Une formation débutera en janvier 2018.

Télécharger la présentation et le bulletin d’inscription ici